Acérolier - Cerise pays
Nom vernaculaire : Acérola, Acérolier ou cerisier des Antilles
Nom créole : Ciriz Péyi, Siriz ou Siriz gwo kot
Famille : Malpighiaceae - Genre : Malpighia - Espèce : Emarginata syn. de glabra
Descriptif succin : C’est un arbrisseau touffu de 2 à 6 m de haut, à feuillage persistant, dont le fruit, semblable à une cerise, est un trésor de vitamine.
Origines géographiques : Yucatan (région du Mexique), mais également répandu dans les régions tropicales d’Amérique, que l’on trouve du Brésil au sud du Texas, en passant par les Antilles, amenée par les Amérindiens.
Histoire : "Acérola", nom d’origine arabe, donné par les colons espagnols désignant l’azérole, petit fruit à 3 noyaux du pourtour méditerranéen, fruité et acidulé, également appelée "pommette" dans le sud de la France.
Feuilles : Les feuilles sont opposées, ovales ou elliptiques et terminées par une pointe aiguë.
Fleurs : Les fleurs, du rose violacé au rouge vif, s'ouvrent trois fois par an. Elles sont groupées en inflorescences auxiliaires.
Noyaux : Chaque fruit cache 3 noyaux triangulaires.
Fruits : Une cerise lisse d'un rouge éclatant, comestible, de goût acidulé. Elle est globuleuse, un peu aplatie aux pôles, et a un aspect bosselé. Elle renferme une pulpe jaune, molle, très juteuse de saveur aigrelette.
Culture et production :
Usages alimentaires : Très périssable, elle se mange aussitôt cueillie. En jus, compote, gelée et punch, sa saveur s'adoucit avec le sucre (avec un peu de vanille également).
Propriétés médicinales : Sa réputation tient à son étonnante teneur en vitamine C, 20 à 30 fois supérieure à celle de l’orange et en fait le troisième fruit le plus riche en vitamine C après le fruit du Terminalia ferdinandiana (50 fois) et celui du Camu-Camu (30 à 40 fois) ! Il est également riche en vitamine B6, en vitamine B1 et en vitamine A ainsi qu'en flavonoïdes et en minéraux (fer, calcium, phosphore, potassium et magnésium). Bien avant que l’industrie pharmaceutique n’en tire partie, les Indiens de la forêt amazonienne l'utilisaient contre les diarrhées et les troubles hépatiques. ou
Espèce proche et endémique des Petites Antilles, Malpighia martinicensis, pousse dans les forêts sèches du littoral. Elle se distingue par ses jeunes feuilles aux poils raides et sa cerise plus petite.