- Les côtes guadeloupéennes
- Les îlets
- Les plages
- Les rivières et cascades
- Les sources chaudes
- Les Images du ciel et couchers de soleil
Avant de s'étendre sur l'une des innombrables plages de la Gwada, profitons du petit matin pour découvrir ses côtes, sauvages ou aménagées par l'homme, de l'Atlantique (à l'est) à la mer Caraïbe (à l'ouest). De nombreux sentiers balisés y permettent de belles balades et offrent une vue sur des paysages insoupçonnés depuis la route...
- La Pointe des châteaux
Le fait est qu'il n'y a pas de châteaux à la pointe des Châteaux ! Ce sont les Capucins qui l'ont ainsi nommée, après s'être établis en 1683 à l'extrème sud-est de la Grande-Terre, fondant la paroisse des Châteaux ainsi que l'actuelle commune de Saint-François (à 11 km), placée sous le patronnage de Saint-François d'Assise. Mais les premières traces de présence humaine y sont datées de 300 après JC. En saison, quelques commerces ambulants et un lolo (que je vous recommande) vous y accueuillent. Au-delà, le vent de l'Atlantique accompagne l'ascension du monticule rocheux de la pointe des Colibris (par un petit sentier d'accès aisé : 10 mn) où trône une croix monumentale de 9 tonnes pour 10m de haut. Par temps dégagé, une table d'orientation permet d'identifier les îles proches de la Guadeloupe : La Désirade, Petite Terre, Marie-Galante et les Saintes. Au retour, s'il est tentant de se rafraîchir les orteils le long de la plage, il est en revanche strictement déconseiller de se baigner (fortes vagues et récifs sous-marins).
(A gauche sur la photo.) Sur la commune de Sainte-Rose, en face de la plage de Clugny et proche de l'îlet Kahouanne, il doit son nom au fait que lors des guerres maritimes Franco-Anglaises pour la possession des Antilles, les galions Français s'entraînaient au tir en le prenant pour cible. Ce rocher emmergent, dont on dit également qu'il a fidèlement épousé la forme d'un casque colonial anglais, est un bloc pierreux volcanique ne se laisse pas accoster (pas de plage, pas de crique). Il est un lieu de nidification des sternes, aigrettes et autres oiseaux marins qui lui ont ainsi offert une coiffe blanche de guano.
Ne pas confondre avec le cactus Melocactus intortus qui porte le même nom, originaire des Caraïbes et fortement menacé de disparition.
Des plages de sable doré ou brun du nord Basse-Terre à celles de sable noir du sud, ou encore de sable blanc de la Grande-Terre, il n'est pas envisageable de vivre en Guadeloupe sans avoir en permanence son maillot de bain à portée de main ! Certaines conviennent mieux aux body boardeurs (courants forts) et d'autres aux baigneurs (mer d'huile), mais toutes ont une bonne raison de plaire, ne serait-ce que par la température de l'eau... La végétation est souvent proche pour y faire de l'ombre, et comme il est bon de s'y attarder pour contempler le coucher (ou le lever) du soleil...
Située sur la route D6 qui mène de Trois-Rivière à Vieux-Fort, on apprécie avant même d'y arriver le relief montagneux, la riche végétation et la vue sur les Saintes. Ne pas hésiter à s'arrêter sur l'une des aires de stationnement qui surplombent la côte pour admirer le paysage !
Longue plage de sable noir (plus de 800m), équipée de quelques carbets, elle attire les familles (des locaux surtout), joggers ou adeptes du body-board. En effet, les vagues déferlantes, plus ou moins prononcées selon les jours, offrent un vrai terrain de jeux pour ceux qui savent nager (attention néanmoins à bien surveiller les enfants qui s'aventureraient un peu trop loin : les courants peuvent être forts). Elle a cependant l'avantage d'être peu pentue et offre sur ses premiers mètres la possibilité d'y faire trempette sereinement. Et les cocotiers qui la bordent octroient une ombre bienvenue dès le début de l'après-midi. Avec les Saintes en toile de fond (photo), que du bonheur !
Un parking, des sanitaires communaux, des vendeurs de sorbets et quelques restaurants en bordure de route permettent d'y envisager un long et paisible moment de détente.
Elle est également un lieu de ponte des tortues marines (tortues luth et tortues vertes) et est à ce titre protégée par un arrêté préfectoral. De grâce, comme partout ailleurs, respectez-le !
Hum ! Comment dire ?… Située au nord de Bouillante (en bordure de route, on ne peut pas la louper), la plage de Malendure est une plage de sable noir de taille moyenne, victime de son succès.
De nombreux touristes viennent y pratiquer la plongée sous-marine, le kayak, le masque & tuba, la pêche sportive ou autres bouées tractées et bateau à fond de verre. Sans compter les restaurants et boutiques qui complètent une offre de services propres aux vacances.
La plage est familiale et le faible dénivelé permet aux jeunes enfants de s’y amuser sans risque particulier. Il est dommage en revanche que la propreté de la plage (surtout autour des commerces) ne soit pas toujours au rendez-vous.
Elle fait face aux îlets Pigeon, autrement connus pour abriter sur 400 ha une réserve naturelle, surnommée « réserve Cousteau », ce dernier y ayant tourné de nombreuses scènes de son célèbre « Monde du Silence ». Une statue du marin y est même immergée.
Ce site permet donc aux amateurs en tuba comme aux plongeurs avertis de s’émerveiller devant une richesse sous-marine exceptionnelle (corail, poissons) ; les tortues marines, visibles dès les premiers herbiers (5mn de nage, au nord) constituant le clou du spectacle.
Hélas, ce tourisme aquatique de masse est aussi responsable de la dégradation d’un écosystème particulièrement fragile… Certains sites de plongée, plus confidentiels, peuvent lui être préférés.
Le coucher du soleil, entre les îlets et la côte, y clôt paisiblement la journée…
- La plage de Nogent (pointe Allègre) - Sainte-Rose
Au lieu-dit "Nogent", quelques dizaines de mètres après le pont qui enjambe la rivière du même nom, en venant de Sainte-Rose, il s'agit d'abord de traverser un champ de vaches sur environ 750 m en empruntant un petit chemin de terre à peine visible. Mais au bout du champ (photo), la plage commence à dévoiler ses charmes. Assez longue, il est conseillé d'aller jusqu'au bout, vers l'ouest, pour s'y baigner en toute tranquillité (en-deça, les pointes de récif plus ou moins visibles entaillent la plante des pieds... Aïe !). C'est un petit coin tranquille, éloigné des plages à touristes.
C'est à la Pointe-Allègre, que débarquèrent en 1635 les premiers français venus coloniser la Guadeloupe. Un des pires coins de l'île, à l'époque !
- La plage du Souffleur - Port-Louis
Sable doré et eaux turquoises, cette plage est désignée comme l'une des plus belles de la Grande-Terre. Sa vaste aire de pique-nique, ombragée et équipée de barbecues publics, et son aire de baignade promettent de bons moments en famille. Petit bémol : il y est signalé des yen-yen (moustiques) en fin de journée (mais nous n'en avons pas vus lorsque nous y sommes allés). NB : sur cette photo, on distingue le nord de la Basse-Terre, mais on tourne le dos à la plage qui s'allonge sur plusieurs centaines de mètres.
La Basse-Terre, de par son relief et son volcan, regorge de rivières, chutes (que l'on appelle "sauts" aux Antilles), vasques naturelles et même de sources d'eaux chaudes. Plus ou moins accessibles selon la saison, elles garantissent toutes de belles promenades et un spectacle aquatique bien souvent rafraîchissant en fin de parcours...
- Le saut d'Acomat
Le Saut de l'Acomat est une des plus belles cascades de la Guadeloupe. Entre Mahaut et Pointe-Noire, sur la RN2, au lieu-dit "Les Plaines", un petit panneau "Acomat" indique la route qui y mène. Le sentier est assez accidenté pour s'y rendre, entravé de racines et souvent boueux. Le gué à traverser avant d'y parvenir peut être également glissant... Mais une fois arrivé, que du bonheur ! Idéal pour un pique-nique à l'ombre de la forêt tropicale ! Et la vasque naturelle creusée dans la pierre est une invitation à la baignade... Le bassin a une profondeur de 2,50 m environ. Je n'aime pas ternir son image, mais il y a deux risques à connaître : d'une part, les sauts depuis les arbres qui le rurplombent y sont formellement interdits à causes des roches qui se trouvent dans le fond, et d'autre part, il peut (rarement) se produire des tourbillons qui entraînent vers le fond. Dans ce cas, se laisser couler, le courant ramène directement à la surface... Sinon, on peut parfaitement se laisser glisser dans la cascade qui a creusé un tobogan naturel dans la roche et y barboter (avec les poissons) !
Au Sud Ouest de Goyave, à environ 3 Km de la RN1, le saut du Bras du Fort (de la rivière "le Fort", et qui est parfois appelé, à tort, "Bradford") est relativement difficile à trouver, car les différents accès (par terre ou par la rivière) ne sont pas balisés. Ce sont donc les connaissances locales ou le bouche à oreilles qui nous y mènent. En voici néanmoins le parcours : A Goyave, prendre la C8 en direction de Forte-Ile, Bois-Sec, Bonfils. 300m après le pont de Bonfils, garer la voiture le long de la route (un espace ouvert sert de parking). Le chemin traverse une zone agricole, puis la forêt et s'achève en suivant le lit de la rivière. 3 riches écosystèmes en une balade... Ouvrez les yeux ! Vous y verrez probablement des arbres à pain, des roses de porcelaine, de la canne à sucre, des cocotiers, des bananiers, des corossols, des ficus étrangleurs, des acomats et bien d'autres plantes encore ! Et enfin, la cascade...
La photo ci-dessus nous montre le saut ainsi que le premier petit bassin qui en surplombe un second, bien plus grand, aux abords ombragés. Sa "plage de cailloux" offre une belle aire de repos et quelques gros rochers invitent à y lézarder... Et dans l'eau aussi, jetez un œil (ou plutôt du riz ou du pain) et vous verrez quelques poissons et ouassous (les écrevisses made in Gwada).
Comme d'habitude, ne pas oublier sandwich et eau !
Dans les terres comme en mer, le volcan actif de la Basse-Terre offre sur l'étendue de son massif de nombreuses sources minérales et thermales. Parmi ces dernières, les sources d'eau chaude, plus ou moins soufrées, sont connues et appréciées depuis le 17ème siècle des guadeloupéens. Du bien-être immédiat aux vertus thérapeuthiques (et même aphrodisiaques), chacun y trouvera une bonne raison de... se ressourcer !
La source Thomas, ou Trou à Thomas ou encore Trou du Dépôt, est un petit bassin naturel bordé de galets et coincé entre mer et falaise. L'eau chaude y sort par le fond et peut atteindre les 60°C ! Mais la température du bassin est variable selon que la mer l'envahit fréquemment ou non : il se peut que l'on y tienne à peine ou au contraire que l'eau chaude y soit très peu perceptible... Pour y accéder, en venant de Bouillante, 1 km après le bourg mais avant de traverser la ravine Thomas, tourner à droite pour se garer sur le parking de l'Anse du Dépôt. Une fois face à la mer, à droite, emprunter (à pied) un sentier sur environ 200m.
Images du ciel et couchers de soleil
De l'aurore au crépuscule, le ciel de Gwada offre des nuances de couleurs toujours variantes. Bien sûr, on ne se lasse jamais des couchers de soleil, mais pour peu qu'on lève le nez en cours de journée, on est fréquemment saisi par la beauté du ciel. Il me semble que les reliefs des nuages et les constrates y sont plus marqués qu'en métropole... La petite mention "couleurs non retouchées !" qu'on peut lire en commentaire des photos diffusées par les internautes est révélatrice de ce caractère exceptionnel.
- Ciel de novembre à Port-Louis
- Coucher de soleil de mars sur la ZA de Sainte-Rose
- Coucher de soleil de mars depuis le point de vue du Gadet (Deshaies)
