Le climat chaud plus ou moins sec, une terre volcanique fertile, la proximité de la mer et les différences d'altitude offrent à la Guadeloupe une flore particulièrement riche. Des espèces endémiques aux arbres, fleurs, fruits et légumes importés au fil des siècles, sans oublier l'univers aquatique, pas une parcelle de l'Île aux Belles Eaux ne manque de surprendre par sa flore luxuriante, colorée et aux noms vernaculaires (usuels) non moins exotiques...

Ci-après un classement alphabétique par nom usuel :

 
-  Acomat
Balisier "bec de perroquet" (zié à crab)
-  Bananier (généralités)
- Cive
Courge musquée (giraumon)
Grenadille (fruit de la passion)
Manioc
-  Poivron
-  Yapana
 

Les fleurs et plantes d'ornement

Alpinia rouge

28/03/2016 04:41

alpinia, alpinia rouge, alpinia purpurata, lavand wouj, lavande rouge

Nom vernaculaire : Alpinia rouge, gingembre rouge, alpine

Nom créole : lavand wouj (lavande rouge) ou lavande rose aux Antilles françaises, galanga à la Réunion

Famille : Zinziberaceae - Genre : Alpinia - Espèce : Purpurata 

Descriptif succin : L'alpinia rouge est une grande plante vivace et ornementale qui peut atteindre 3 à 4 m de haut.

Origines géographiques : Papouasie Nouvelle Guinée, îles Salomon, Vanuatu, Nouvelle-Calédonie...

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles alternes sont oblongues-linéaires et font 30-50 cm de long sur 5-10 cm de large

Fleurs : Elle fleurit tout au long de l'année et se laisse facilement mettre en vase car elle y tient facilement 2 à 3 semaines... Ses petites fleurs blanches sont sans grand intérêt, en revanche, ses grandes bractées rouges, dans leur écrin de verdure, ne peuvent qu'attirer le regard...

Graines : 

Fruits : Le fruit est une capsule.

Culture et production : Elle est très répandue dans les jardins créoles. On la trouve, de manière générale, dans les régions tropicales et subtropicales. A Hawaï, elle est cultivée pour être exportée en tant que fleur coupée. Elle aime les endroits légèrement humides et semi-ombragés.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Ananas sauvage des montagnes

28/03/2016 05:33

ananas de montagne, ananas sauvage, guzmania plumieri

Nom vernaculaire : Ananas sauvage des montagnes, ananas jaune-montagne

Nom créole : 

Famille : BromeliaceaeGenre : GuzmaniaEspèce : Plumieri

Descriptif succin : Plante haute d'un peu moins d'un mètre qui ressemble beaucoup, par son feuillage à l'ananas. A ne pas confondre avec l'ananas rouge-montagne !

Origines géographiques : Ce broméliacée est endémique du Venezuela et des Petites Antilles.

Histoire : 

Feuilles : Elles sont disposées en rosettes et forment à leur base une citerne. Elles mesurent environ 50 cm. 

Fleurs : Il s'agit d'une inflorescence dressée de 30 cm à petites fleurs jaunes.

Graines : 

Fruits : Capsule de 10 cm.

Culture et production : On le trouve dans les maquis d'altitude de Guadeloupe, Martinique, Guyane ou Venezuela. C'est une plante terrestre mais parfois épiphyte (qui croît sur un arbre sans le parasiter - cf. photo). Il peut recouvrir de grandes surfaces...

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Bananier ornemental

28/03/2016 05:22

bananier ornemental, bananier d'ornement, musa velutina, bananier rose, pink velvet banana

Nom vernaculaire : Bananier ornemental, bananier rose, pink velevet banana

Nom créole : 

Famille : MusaceaeGenre : MusaEspèce : Velutina

Descriptif succin : C'est une très belle variété de bananiers assez petits (de 1m à 1,5m) formant de magnifiques fleurs roses ainsi que des bananes roses très décoratives.

Origines géographiques : Il est originaire de l'Inde mais se plait bien sous toute latitude tropicale.

Histoire : 

Feuilles : "Petites" feuilles vertes de 1 m très semblables à celles des autres bananiers.

Fleurs : Les variétés ornementales ont une inflorescence dressée : la fleur se dresse au-dessus des fruits et non l'inverse, comme c'est le cas des bananiers à fruits comestibles.

Graines : 

Fruits : De petites bananes roses, mais non comestibles, qui persistent plusieurs mois sur la plante (sur la photo, elles sont encore vertes parce que pas mûres...).

Culture et production : C'est le plus rustique des bananiers (certains sites lui accordent une résistance au froid jusqu'à -12°C, mais ce n'est pas en Guadeloupe que nous pourrons le vérifier !). Il peut également être cultivé en pot.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Fleurs de porcelaine

27/11/2016 10:24

Nom vernaculaire : Fleurs de porcelaine, fleurs de cire

Nom créole : 

Famille : Asclépiadaceae - Genre : Hoya - Espèce : 200 à 300 espèces tropicales dont les plus connues : bella et carnosa.

Descriptif succin : 

Origines géographiques : Extrême-Orient et Australie tropicale.

Histoire : Le Hoya tient son nom d'un anglais, Thomas Hoy, qui était le jardinier en chef du duc de Northumberland à la fin du 18ème siècle, au château de Syon House, en Angleterre.

Feuilles : 

Fleurs : Chaque ombelle de Hoya est composée d'une trentaine de fleurs étoilées et se dresse sur un pédoncule axillaire ligneux de 2,5 cm. Chaque fleur mesure 1,3 cm et est portée sur un pédicelle de 4 à 5 cm. Les fleurs de Hoya sont généralement parfumées avec des accents très prononcés le soir et la nuit. En effet, dans ses régions d'origine, ce sont des insectes nocturnes qui les pollinisent...

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Les Hoya poussent rapidement et peuvent donner des rameaux allant jusqu'à 3 m. Hoya bella est la plus petite espèce et dépasse rarement 30 cm de haut et 20 cm de diamètre. Hoya carnosa peut croître de 45 cm par an, H. bella, de 12 à 15 cm seulement.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Karatas

08/05/2016 17:32

Nom vernaculaire : Bromelia karatas, ananas pingouin

Nom créole : Bayyonnet pengouina  

Famille : BromeliaceaeGenre : BromeliaEspèce : Karatas

Descriptif succin : C'est une très grande plante, ou une espèce d’aloès, dont les feuilles sont amples et terminées en pointes triangulaires.

Origines géographiques : On la trouve essentiellement en Caraïbes, Amérique centrale et Amérique du sud.

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles mesurent jusqu'à 3 m de long et sont peu larges (quelques centimètres). Elles sont en revanche couvertes d'épines.

>Fleurs : 

Graines : Petites et noires, elles sont nombreuses et parsemées dans la chair blanche du fruit.

;Fruits : Ils ressemblent à de gros radis de 4 à 8 cm de long.

Culture et production : Il pousse généralement à l'état sauvage et peut être cultivé dans les haies. Avec ses fibres, comme avec celles de nombreuses espèces de bromeliaceae, on confectionnait des cordes, des filets, des toiles  et des tapis.

Usages alimentaires : Les fruits sont comestibles et se consomment crus ou en jus. Leur goût est proche de celui de l'ananas (un autre bromelia...).

Propriétés médicinales : 

Rose de porcelaine

01/11/2016 16:35

Nom vernaculaire : Rose de porcelaine, ou Ginger torch dans les pays anglo-saxons et baston de emperador (bâton de l'empereur) dans les pays hispanophones.

Nom créole : 

Famille : Zingiberaceae - Genre : Eltingera - Espèce : Eliator

Descriptif succin : Plante vivace rhizomateuse que l'on trouve en Guadeloupe à l'état naturel lors des balades en forêt tropicale, particulièrement à proximité des cours d'eau et des cascades. Elle apprécie les sols protégés du vent, fortement irrigués et riches. On la trouve également dans les jardins qui remplissent ces conditions, comme le nôtre ! Et c'est un vrai bonheur...

Origines géographiques : Asie du sud-est

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles et la tiges s'apparentent à celles du gingembre (de la même famille d'ailleurs). Les feuilles peuvent atteindre 4 à 5 mètres de haut selon les régions.

Fleurs : La fleur se présente sous forme de barctées (petites feuilles) en forme de cônes colorés de rose (pâle à soutenu). Les variétés les plus courantes sont de couleur rouge vif, une autre porte des fleurs roses. Quand sort un bourgeon, un parfum surprenant s'en échappe. Les colibris, friands de son nectar, an assurent la polénisation. C'est certainement l'une des fleurs les plus spectaculaires des espèces tropicales, on la croit même artificielle au premier regard, tant elle est parfaite. Les fleuristes en agrémentent volontiers les bouquets, d'autant plus qu'elle tient longtemps, et les touristes adorent l'emporter en bouquet, au moment du départ de l'île, au milieu d'autres fleurs de Gaudeloupe comme les oiseaux du paradis ou encore l'héliconia...

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : 

Usages alimentaires : Les jeunes rhizomes peuvent être consommés en salade.

Propriétés médicinales : Ils servent également dans la pharmacopée traditionnelle : ces derniers possèdent des propriétés dépuratives, antibactériennes, antifongiques et désodorisantes.

Tête à l'anglais

01/11/2016 16:46

Nom vernaculaire : Tête à l'anglais, coussin ou siège de belle-mère

Nom créole : 

Famille : Caktus - Genre : Melocactus (du fait de sa forme de melon) - Espèce : Intortus (sur la photo, je crois, mais il en existe une quarantaine d'espèces...)

Descriptif succin : Adulte à environ 15 ans, on le reconnaît à son cephalium, structure de substance laineuse, dont la couleur varie du rose pale au brun, qui se développe au sommet de la plante et où apparaissent les boutons floraux. Il grandit à une vitesse (si l'on peut dire…) comprise entre cinq et dix millimètres par an. En revanche, on estime qu'un individu peut vivre jusqu'à trois cents ans.

Origines géographiques : Antilles et nord de l'Amérique du Sud

Histoire : Tous les melocactus sont en danger de disparition, car souvent consommés par le bétail à la recherche d'eau durant les périodes de sécheresses et sont, en outre, victimes d'arrachages sauvages. Ils sont de ce fait protégés et font l'objet d'attentions toutes particulières de la part d'associations locales vouées à leur préservation. Leur culture est difficile, car en hiver ils demandent une température réduite, de l'ordre de 15°C, mais avec un bon taux d'humidité…

Melocactus intortus est une espèce endémique des petites îles des Antilles comme la Désirade, les îles des Saintes ou encore celles de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. C'est d'ailleurs au fort Napoléon des Saintes que la photo ci-dessous fut prise. Là-bas, les cabris vont jusque sur les falaises pour s'en nourrir…

Les melocactus ont été les premiers cactus ramenés du Nouveau Monde en Europe par Christophe Colomb lui-même. Carl von Linné leur a donné le nom de cactus qui s'est étendu ensuite à toute la famille.

 Le nom de " tête à l'anglais " a également été donné à un îlet rocheux du nord de la Basse-Terre, mais c'est une autre histoire...

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Objets: 1 - 7 Sur 7

Les arbres et arbustes

Acomat

12/11/2016 16:42

Nom vernaculaire : Acomat boucan

Nom créole : Akoma boukan, Chatennyé ti fèy

Famille : Elaeocarpaceae - Genre : Sloana 

Espèce : Caribaea

Descriptif succin : Arbre de très grande taille (30 à 35 m) caractéristique des forêt humides des Caraïbes, facilement reconnaissable à ses impressionnantes racines (cf. photo). 

Origines géographiques : Petites Antilles 

Histoire : Ses gigantesques racines servaient de refuge aux Amérindiens ou plus tard encore aux esclaves qui marronnaient. Elles permettaient également d'y boucaner le gibier (de le faire cuire à couvert), d'où son nom vernaculaire.

Feuilles : Elles sont alternes et allongées, d'environ 10 cm.

Fleurs : De petites fleurs blanches.

Graines : Rouges.

Fruits : Capsules ovales marron.

Culture et production : La pauvreté du sol ne permettant pas aux racines des grands arbres d'y pénétrer profondément, ceux-ci développent un système racinaire en contrefort, offrant ainsi une stabilisation du tronc particulièrement efficace face aux tempêtes et ouragans.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Autres informations : Le bois de l'acomat fut utilisé en menuiserie ainsi que dans la construction des navires.

 Proverbe : Akoma tonbé, yo ka di sé bwa pouri (On traite de bois pourri, l'acomat tombé).

Arbre du voyageur

28/03/2016 05:40

Arbre du voyageur

Nom vernaculaire : Arbre du voyageur (son nom vernaculaire dans les langues occidentales viendrait du fait que l'eau conservée dans la gaine foliaire à la base de ses feuilles permet au voyageur de se désaltérer... malgré les insectes et les feuilles mortes s'y trouvant).

Nom créole : 

Famille : Strelitziaceae - Genre : Ravenala - Espèce : madagascaiensis 

Descriptif succin : Ce n'est pas un arbre (au sens botanique du terme), mais une plante herbacée, facilement reconnaissable à sa majestueuse forme d'éventail.

Origines géographiques : Madagascar. Mais l'arbre du voyageur est également présent dans l'île de la Réunion, à l'ile Maurice, sur l'archipel des Comores, en Guyane, aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie et dans les jardins de diverses régions tropicales (Thaïlande, Cameroun, etc.) où il a été importé en tant que plante d'ornement. Il peut parfois devenir envahissant (île Maurice).

Histoire : Emblème de Madagascar, il a également inspiré le logo d'Air Caraïbes...

Feuilles :  Ses vastes feuilles sont disposées en éventail, dans un même plan. Leur base en forme de coupe retient l'eau de pluie dans laquelle de nombreux moustiques viennent pondre.

Fleurs : Lorsqu'il fleurit, il produit de grandes fleurs blanches, à 3 sépales, 3 pétales et 6 étamines, dans des spathes de 15-20 cm. La polénisation est assurée par les chauve-souris (ou les lémuriens à Madagascar). 

Graines : Les fuits contiennent de nombreuses graines entourées de fibres d'un bleu intense qui attirent les oiseaux.

Fruits : Ce sont des capsules à 6 loges, ressemblant à des bananes ligneuses.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Corossol à chien

07/05/2016 16:02

Nom vernaculaire : Corossol à chiennono en tahitien (pour l'arbre et pour son fruit)

Nom créole : kowosol a chyen

Famille : RubiaceaeGenre : MorindaEspèce : Citrifolia

Descriptif succin : C'est un arbuste tropical touffu de 1 à 3 m (a ne pas confondre avec le corossol à fruits comestibles) qui donne des fruits moins de un an après sa plantation.

Origines géographiques : Ce fruit est originaire d'Inde ou d'Australie. 

Histoire : Le nom de noni lui a été donné récemment en vue de l'exportation de son jus vers le marché américain (no-no étant trop... négatif). Les polynésiens le considéreraient comme un fruit "miraculeux" (mais ils en sont les premiers exportateurs...). Ici, en Guadeloupe, "antan lontan" (dans le temps) on le donnait à manger aux cochons !

Feuilles : Ses feuilles sont simples et opposées, grandes de 20 cm environ, d'un beau vert vif et aux nervures très marquées.

Fleurs : Ses fleurs sont blanches en têtes globuleuses.

Graines : 

Fruits : Ses fruits, assez gros, sont verts, puis jaunes, et deviennent blanchâtres à points lorsqu'il sont mûrs, plutôt difformes, sans piquants et surtout reconnaissables à leur odeur particulière et leur goût amer.

Culture et production : La production de masse a démarré dans les années 1990 en Polynésie française puis s'est étendue à d'autres pays au climat tropical : Mexique, Iles Fidji, République Dominicaine ou Costa Rica.

Usages alimentaires : Le jus extrait du fruit est commercialisé sous le nom de noni comme complément alimentaire aux USA, où il n'est pas reconnu officiellement comme médicament.

Propriétés médicinales : On lui prête de nombreuses propritétés médicinales, comme la stimulation du flux sanguin, ou des vertus antibactériennes, antivirales et antifongiques. Certains écrits sanskrits indiens font état de son utilisation en médecine traditionnelle. Son jus serait parfois appelé aspirine des anciens. Mais à ce jour, l'Union Européenne ne lui a accordé aucune vertu. D'ailleurs, l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFFSSA) recommande aux utilisateurs de ne pas prendre plus de 30 millilitres de jus par jour. 

Flamboyant

28/03/2016 05:44

Nom vernaculaire : Flamboyant

Nom créole : 

Famille : Caesalpiniaceae Genre :  Delonix Espèce : Regia

Descriptif succin : Arbre ornemental, il est très courant aux Antilles et, de manière générale, dans toute la zone intertropicale (Amérique centrale, Afrique, Australie du nord). En Guadeloupe, on le croise régulièrement au bord des routes. Il peut atteindre 10 à 15 mètres de hauteur. Le tronc est lisse et de couleur grisâtre.

Origines géographiques : Madagascar

Histoire : 

Feuilles : Le houppier forme un imposant parasol. Ses grandes feuilles vert clair sont bifoliées (entre 30 et 50 centimètres de longueur).

Fleurs : Son nom vernaculaire est du à ses abondantes et grosses fleurs rouges (et parfois jaunes) qui l'"embrasent" durant toute la floraison (de mai à juillet, durant la saison sèche de Carême). Réunies en grappes terminales, elles sont composées de 4 pétales rouges d'environ 8 cm et d'un cinquième plus grand au milieu se tenant droit, strié de blanc ou de jaune. 10 étamines rouges se dressent en leur centre.

Graines : Particulièrement jolies, elles sont prisées pour réaliser colliers et bracelets. Attention néanmoins en les ramassant à ne pas embarquer des passagers indésirables friand du flamboyant : les termites !

Fruits : Le flamboyant perd une grosse partie de ses feuilles avant et pendant la floraison, tant et si bien qu'après celle-ci, il ne lui reste plus guère que ses fruits : de longues gousses mesurant entre 30 et 60 cm de longueur et 5 cm de largeur, plates, vertes, virant au jaune puis au brun et contenant chacune un petit trésor : une dizaine de graines oblongues, brun foncé et striées sur les bords, ressemblant aux graines de tournesol.

Culture et production : Il est tout à fait possible de les semer également (mais il faudra attendre environ 10 ans avant d'en profiter) : pour cela, il faut scarifier les graines et les laisser tremper dans l'eau durant 2 jours avant de les semer à environ 3 cm de profondeur (la germination peut prendre du temps). Attention ! Il produit de grosses racines, ne pas le semer n'importe où... On peut également le bouturer.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

  

Le nom de flamboyant est également utilisé pour désigner deux autres arbres à ne pas confondre avec "le nôtre" :
- Le petit flamboyant (caesalpinia pulcherrima) dit aussi fleur de paon, emblème de la Barbade.
- Le flamboyant bleu (jacaranda mimosifolia), un arbre d'Amérique tropicale aux fleurs bleu-mauve.

 

Fleuri-Noël

28/03/2016 05:46

Fleuri-Noël

Nom vernaculaire : Fleuri-Noël, appelé quelquefois Neige du Kilimandjaro, ou Bois de mai à la Réunion.

Nom créole : 

Famille : Euphorbiaceae Genre : Euphorbia Espèce : Leucocephala

Descriptif succin : C'est un buisson haut de 2 à 3 m.  C'est un cousin du Poinsettia, "l’étoile de Noël", il fait partie de la même famille des euphorbiacées. On le trouve en blanc (snow flake), le plus répandue dans les Antilles, et en rose (pink finale). Elancé et harmonieux, le fleuri-Noël est prisé pour son aspect décoratif (comme celui de notre jardin, ci-contre). Comme tous les euphorbiacés, il produit un latex qui peut être irritant. 

Origines géographiques : Amérique centrale.

Histoire : 

Feuilles :  Il a des feuilles verticillées, elliptiques de 3 à 8 cm de long.

Fleurs : Il produit de petites fleurs crème avec de grandes bractées blanches qui apparaissent pendant l'hivernage (novembre, décembre) donnant à l'arbuste un aspect d'immense boule de neige. Les petites fleurs épanouies à la senteur délicate virent au rose en séchant. Puis l’arbuste se dénude jusqu’à la saison des pluies où il se prépare pour un autre cycle de floraison.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production :  Il apprécie les zones humides et le plein soleil et déteste le vent et les embruns. Il supporte d’être rabattu après la floraison, c'est même conseillé, chaque branche coupée donnant naissance à trois nouvelles branches.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : Les feuilles de cet arbuste, qu’on appelle encore "Guérit tout" entrent dans certaines compositions de remèdes locaux.

Fougère bâtarde

28/03/2016 05:51

fougère bâtarde, foujè bata, phyllanthus, phyllanthus mimosoide

Nom vernaculaire : Fougère bâtarde ou bâtard de fougère

Nom créole : Foujè bata 

Famille : EuphorbiaceaeGenre : PhyllanthusEspèce :  Mimosoide 

Descriptif succin : Il est vrai que cette plante ressemble à s'y méprendre à une fougère mais elle est en réalité un arbre à tronc unique. Ses branches sont courtes et confinées à l'extrémité du tronc. Purement ornemental, on le trouve dans les parcs et jardin d'agrément. Il atteind les 5 mètres de hauteur au maximum. A ne pas confondre avec la fougère arborescente qui, elle, est une vraie fougère...

Origines géographiques : Il est typiquement antillais (on le trouve à Antigua, à la Martinique, la Dominique, à Montserrat et à Trinidad et Tobago). 

Histoire : 

Feuilles : Il est composé de rameaux ressemblant à des feuilles composées. Chaque petite feuille est simple et alterne.

Fleurs : Les fleurs apparaissent sous les rameaux latéraux. Il faut y regarder de près pour les voir : Elles sont blanchâtres et ne mesurent qu'un millimètre !

Graines : 

Fruits : En capsules.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Framboisin

07/05/2016 14:42

Nom vernaculaire : Framboisin (appelé ainsi pour son port semblable à celui du framboisier)

Nom créole : Fonbazen 

Famille : Lamiaceae - Genre : Ocimum - Espèce : Gratissimum

Descriptif succin : C'est un petit arbrisseau odoriférant (surtout en pleine chaleur), atteignant 2,5m de haut, pubescent et très ramifié. C'est l'espèce sauvage du basilic, particulièrement vivace et envahissante. A ne pas confondre avec son cousin le petit framboisin (Ocimum Micanthum) propre aux Antilles.

Origines géographiques : Espèce paléotropicale, il est originaire des régions tropicales de l'Ancien Monde (Afrique, Océanie, Asie). Il est maintenant répandu dans la plupart des régions tropicales, et en ce qui nous concerne : Cuba, République Dominicaine, Haïti et Petites Antilles, où il est cultivé.

Histoire : 

Feuilles : Il porte des feuilles opposées, ovales-lancéolées. Son feuillage est vert à vert gris et très aromatique.

Fleurs : Les fleurs, petites et blanchâtres à rosâtres, sont disposées en grappes nombreuses et verticales. Le framboisin fleurit pendant et après l'hivernage.

Graines : Quatre par capsule.

Fruits : C'est une capsule.

Culture et production : Cultivable sur tous les types de sol, le framboisin est peu exigeant en eau. Ce basilic sauvage est très vivace et peut envahir les plantations mal entretenues. Il n'est pas consommé par les animaux.

Usages alimentaires : Goût prononcé qui rappelle celui du clou de girofle.

Propriétés médicinales : Ses propriétés sont nombreuses : Carminative-antalgique, sudorifique, diurétique, antispasmodique, et permettent de lutter contre les diarrhées, les digestions difficiles, les céphalées, les plaies et autres éruptions cutanées, les sinusites ou le rhume. On utilise parfois les fleurs, souvent les feuilles avec lesquelles on produit des huiles essentielles.

Frangipanier

07/05/2016 14:27

Nom vernaculaire : Frangipanier ou  Fleur des temples

Nom créole : 

Famille : Apocynaceae - Genre : Plumeria - Espèce : Alba

Descriptif succin : L'arbre peut atteindre entre 2 et 6m de hauteur. Il existe plusieurs variétés produisant des fleurs blanches à centre rose, jaune ou rouge. Il est cultivé à des fins ornementales.

Origines géographiques : Antilles

Histoire : 

Feuilles : Il possède un feuillage caduc, perdant ses feuilles au début de la période de sécheresse. Ses feuilles sont linéaires allongées ou oblancéolées, et roulées sur les bords, le plus souvent acuminées au sommet.

Fleurs : Plumeria alba fleurit entre l'été et le milieu de l'automne. Les fleurs du frangipanier dégagent un parfum très agréable et puissant (comparable à celui de la frangipane utilisée en cuisine).

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Il apprécie les sols drainés, riches avec une acidité neutre, au soleil. Il peut se multiplier par semis à chaud ou en boutures (au printemps).

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

 La fleur du frangipanier est le symbole national du Nicaragua et l'emblème du Laos.

Fromager

27/11/2016 11:17

Nom vernaculaire : Fromager 

Nom créole : Fwomajé

Famille : Bombacaceae 

Genre : Ceiba - Espèce : Pentandra

Descriptif succin : Grand arbre des régions tropicales pouvant atteindre 40 m de haut (et même 60 m en Afrique), au tronc lisse et couvert de grosses épines coniques, produisant avec l'âge d'énormes contreforts (lui permettant de résister aux tempêtes et ouragans) et produisant une fibre végétale inputrescible nommée kapok.

Origines géographiques : Cet arbre est originaire du Mexique et de l'Amérique centrale en général. Mais très vite la main de l'homme l'emmena en Afrique et en Asie.

NB : Il est devenu maintenant pantropical et est considéré comme invasif dans les Iles du Pacifique. Aux Antilles, il pousse dans les forêts mésophiles de bas-fonds et sur le littoral. En Afrique, on le trouve en forêt tropicale dense humide, particulièrement dans les formations secondaires. Différentes espèces (dont Ceiba pentandra et Bombax ceiba) sont également connues sous les noms vernaculaires de Ceiba, Mapou, Bois coton, Kapokier ou arbres aux amoureux.

Histoire : Le ceiba était un arbre très sacré pour les Mayas, durant la période classique (300-900). Il symbolisait l'axe du monde, l'"axis mundi". On le trouvait planté sur les places centrales des villes des Maya Tzotzil du Chiapas. Il était associé avec les lieux de pouvoir, politique ou religieux. Cet arbre sacré était parfois représenté sous forme d'une croix (ce qui a favorisé l'adoption du christianisme à l'arrivée des Espagnols).

Le peuple Taïno utilisait le fromager pour fabriquer les grands canots qui leur permettaient d'aller d'île en île, en revanche, les indiens Caraïbes préféraient éviter d'utiliser son coton car selon la légende leur sommeil en eut été hanté.

Également appelé "arbre aux esclaves" aux Antilles, le fromager servait à punir les esclaves récalcitrants : ils étaient attachés par des liens en cuir que l’on mouillait, les rayons du soleil se chargeant de les rétrécir provoquant ainsi l’entrée des épines dans les chairs du supplicié, lacérant la peau. Plus d'un de ces malheureux s'y est également pendu... Il faut rappeler qu'en Afrique aussi cet arbre était sacré (comme le baobab) et qu'il y était également considérér comme un lien entre le monde des vivants et celui des esprits (c'est d'ailleurs dans cet arbre que s'abritait l'âme des ancêtre). Pas étonnant donc qu'entre culture amérindienne et culture africaine, les antillais lui aient réservé une place de choix dans leur mysticisme...

Car le fromager est un arbre magique dans la culture antillaise. Les comtes populaires ou "Tim Tim Bwa sek" racontent que c'est sur ses basses branches que "soukougnans", "volants" et autres "bêtes à feu" abandonnent leur enveloppe corporelle pour se livrer à leurs ébats nocturnes... Jadis, l'on pensait qu'il valait mieux également éviter de passer sous un fromager à la tombée de la nuit car ces êtres maléfiques pouvaient bien jeter un mauvais sort ! Bien imprudent aussi celui qui abattait un fromager géant : seules quelques passes magiques de protection délivrées par un ancien pouvaient éviter le malheur !

Se placer à minuit entre un fromager géant et un courbaril était en revanche conseillé pour espérer se transporter ailleurs ; mais attention, le retour n'était possible que dans les mêmes conditions...

On racontait également que l'on pouvait jeter un sort à quelqu'un en cassant l'une de ses épines. Mais on venait aussi prier au pied de l'arbre pour exorciser les maléfices.

Feuilles : Sur des branches horizontales, étalées et étagées, les feuilles palmées comportent 5 à 9 folioles, subsessiles, oblongues, de 10–18 cm de long.

Fleurs : Les fleurs blanc-jaunâtre comportent 5 colonnes de filets terminés par 1 à 3 anthères et 5 pétales de 35 mm, velus. Le style fait saillie au dehors avant l'ouverture du bouton floral.

Les fleurs apparaissent avant l'apparition des feuilles (en janvier-février aux Antilles). La pollinisation est faite par les chauves-souris.

Graines :  février Brunes. L'huile que l'on peut en extraire est comestible, elle fut également utilisée comme combustible pour l'éclairage.

Fruits : Le fruit est une capsule elliptique, ligneuse, pendante, de 10 à 30 cm de long. Il s'ouvre par 5 valves et laisse apparaître un duvet blanchâtre, cotonneux, nommé le kapok (cf. ci-dessous "Culture et production"), et les graines.

Culture et production : L'arbre est cultivé dans toutes les régions tropicales mais principalement en Asie du Sud-Est (Indonésie, Cambodge, Thaïlande). Deux principales utilisations :

La fibre végétale : Kapok

On utilise les poils fins et soyeux recouvrant ses graines pour la production d'une fibre végétale appelée kapok. Elle est composée de 64 % de cellulose, 13 % de lignine et 23 % de pentosane. Elle fournit une bourre imperméable, isolante et imputrescible que l'on utilise pour rembourrer les coussins, les oreillers, les matelas ou les gilets (les premiers colons l'avaient largement adopté à cette fin d'ailleurs). Mais son usage a connu un grand déclin après l'introduction de fibres synthétiques.

Le kapok fournit aussi une alternative biodégradable aux adsorbants d'huiles synthétiques ou d'hydrocarbures lors de pollutions, suite aux naufrages de pétroliers par exemple.

Au début du 20ème siècle, les forestiers coloniaux ont planté des fromagers partout en Afrique de l'Ouest mais aussi en Afrique orientale et australe. Jusqu'aux années 1960, le kapok constituait une marchandise d'exportation intéressante mais aujourd'hui le négoce est centré sur le bois d'œuvre pour la production de contreplaqué.

 Le 9 février 1942, tandis que les Américains transforment l'un des plus beaux paquebots français, le Normandie, en USS La Fayette, destiné au transport de troupes, un incendie se déclare à son bord : une gerbe d'étincelles embrase des paquets de gilets de sauvetage et mènera finalement à la perte du navire : Les gilets étaient bourrés de Kapok, dont l'un des points faibles est l'extrême inflammabilité...

Le bois d'œuvre

Ce bois léger, de couleur blanc crème, veiné de jaune et de rose, est actuellement surtout utilisé comme source de bois d'œuvre. Sous le nom de fuma ou ceiba, il sert à la fabrication de contreplaqué, de cageots, de caisses et en menuiserie légère.

En Afrique, les troncs évidés servent à la fabrication de pirogues. Le bois sert aussi à la fabrication de récipients, d'assiettes, d'instruments de musique et de sculptures. Les contreforts sont utilisés pour fabriquer des dessus de table et des portes.

Usages alimentaires : Les feuilles, les fleurs et les jeunes fruits se consomment cuits en sauce.

Les feuilles fournissent aussi du fourrage pour chèvres, moutons et bovins.

Les graines riches en huile fournissent un tourteau pour le bétail. Les graines grillées ou en farine sont consommées aussi par les humains mais elles sont réputées indigestes.

Propriétés médicinales : La plante est largement utilisée en médecine traditionnelle dans les Caraïbes, en Afrique, Amérique du Sud, en Inde de l'ouest et du sud, au Sri Lanka et en Asie du Sud-est.

- Aux Antilles, la racine était réputée apéritive, l'écorce diurétique et les feuilles vertes en friction contre la chute des cheveux. Actuellement, « le fromager est principalement employé en bain de feuilles, en association avec d'autres espèces médicinales, dans le traitement de la bourbouille et des troubles cutanés superficiels » (Longuefosse).
- En Birmanie, les racines sont utilisées comme fortifiant et les feuilles pour traiter la gonorrhée. Au Cambodge, les racines sont réputées réduire la fièvre, l'écorce traite la gonorrhée, la fièvre et la diarrhée. En Indonésie, une décoction de feuilles est utilisée contre la syphilis.
- En Afrique, cette plante est réputée traiter le mal de tête, les vertiges, la constipation, les troubles mentaux et la fièvre. Au Nigeria, les feuilles, l'écorce, les pousses et les racines sont largement employées. Les herboristes utilisent cette drogue en combinaison avec d'autres plantes locales pour traiter l'hypertension et le diabète. Des biochimistes de ce pays ont montré qu'un extrait d'écorce donné à des rats ayant un diabète (induit artificiellement) réduisait significativement leur niveau de glucose sanguin.

 

Giroflier

07/05/2016 12:02

Nom vernaculaire : Giroflier

Nom créole : Jiwof

Famille : Myrtaceae - Genre : Syzygium - Espèce : Aromaticum

Descriptif succin : C'est un arbre à forme conique. D'une hauteur moyenne de 10 à 12m, il peut atteindre jusqu'à 20m de haut.

Origines géographiques : Le giroflier est originaire de l'archipel des Moluques du Nord (province de l'archipel indonésien).

Histoire :  L'épopée indienne du Ramayana (peut-être écrite vers 200 avant JC) mentionne déjà le commerce de cette épice. Les Chinois l'utilisaient sous la dynatie Han (206-220 après JC) en la mâchant pour avoir meilleure haleine, ainsi que pour ses vertus médicinales et culinaires. Au 1er siècle, Pline l'ancien les décrit dans ses écrits. Mais une récente découverte archéologique suggère que le commerce de clous de girofle avec l'occident pourrait avoir commencé bien plus tôt ! En effet, on a trouvé un clou de girfle parmi les reste calcinés d'une cuisine incendiée du site mésopotamien de Terqa dans l'actuelle Sirye, daté de 1700 avant JC. Une tradition chrétienne fait du clou de girofle un symbole végétale des clous de la Crucifixion de Jésus. En Europe, le clou de girofle apporté au 4ème siècle par les Arabes, devint à la mode au Moyen-Âge. Dante Alighieri, dans l'Enfer de la Divine Comédie, le cite comme étant réservé à l'usage des riches Siennois. Les Portugais, arrivés dans l'Archipel des Moluques en 1511 s'en assurèrent le monopole en brûlant les arbres situés hors de l'île de Ternate, et ce monopole fut ensuite celui des Hollandais.

Nous devons à Pierre Poivre, intendant de l'île de France (l'île Maurice), la prise de quelques plants au cours d'une expédition, et leur acclimatation d'abord à l'île de France, puis aux Antilles. 

Feuilles : Ses feuilles persistantes sont ovales et coriaces.

Fleurs : Les fleurs à 4 pétales blancs rosé sont caractérisées par leurs sépales rouges persistants. Avant l'épanouissement, les boutons floraux sont nommés "clous de girofle". C'est à cette époque qu'on les récolte avant de les laisser sécher au soleil, jusqu'à ce qu'ils prennent une teint brun foncé.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : De nos jours, 95 % de la production mondiale de clous de girofle est utilisé pour la fabrication des kreteks, cigarettes indonésiennes. À Jakarta, les fabricants de cigarettes jouent sur les vertus antiseptiques du clou de girofle pour présenter leurs kreteks comme tout à fait anodines.

Usages alimentaires : En cuisine, il est présent dans le pain d'épices, les biscuits en mélange avec la cannelle, le pot-au-feu, les marinades, la choucroute et il est indispensable à la plupart des currys. En Afrique du Nord, on l'utilise en infusion avec le thé.

Propriétés médicinales : Les propriétés antiseptiques et anesthésiques de ces boutons floraux sont reconnues depuis très longtemps et proposées dans les douleurs dentaires. Il entre dans la composition du khôl, primitivement onguent ophtalmique.

Indigotier

28/03/2016 05:54

indigoIndigotierIndigotier de Guadeloupe

Nom vernaculaire : indigotier de Guadeloupe

Nom créole : Digo bata

 

 

Famille : FabaceaeGenre : IndigoferaEspèce : suffruticosa Miller Guatemalensis

Descriptif succin : C'est un buisson de 60 cm à 1,5 m de hauteur à branches dressées.

Origines géographiques : Amérique tropicale (du sud-est des Etats-Unis à l'Amérique du Sud). Probablement indigène aux Petites Antilles comme dans toute la Caraïbe. On peut le trouver au bord des routes en Guadeloupe.

Histoire : Cet indigotier a été la principale source d'indigo des civilisations pré-colombiennes, du Mexique et du Pérou. 

Feuilles : Elles sont formées de une à deux dizaines de folioles. Ce sont elles qui sont utilisées pour préparer la teinture d'indigo.

Fleurs : Les fleurs sont petites et groupées, de couleur rose-violacé. Aux Antilles, la floraison se déroule en mai-juin puis en octobre-janvier.

Graines : De 3 à 7 par gousse, elles sont cylindriques ou un peu angulées.

Fruits : C'est une gousse de 1 à 2 cm.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Mahogany petites feuilles

27/11/2016 10:49

Nom vernaculaire : Mahogany petites feuilles

Nom créole : Mahogani ti fey

Famille :  - Genre :  - Espèce : 

Descriptif succin : 

Origines géographiques : 

Histoire : 

Feuilles : Dissymétriques et lancéolées.

Fleurs : Odorantes.

Graines : 

Fruits : Capsules érigées, brunes foncées de 6 à 10 cm.

Culture et production : 

Usages : Le mahogany est utilisée de deux manières différentes par la filière bois :

- En placage ou débit mince, pour l'ébénisterie, la décoration de luxe, la facture d'instruments de musique, etc.

- En massif, pour la menuiserie fine intérieure ou sur les bateaux, pour le tournage et la sculpture.

Propriétés médicinales : 

Palmier royal

27/11/2016 15:47

Nom vernaculaire : Palmier royal

Nom créole : 

Famille : Arecaceae - Genre : Roystonea (d'un général américain, Roy Stone, 1833-1905, qui exerça ses fonctions à Cuba) - Espèce : Regia (le genre Roystonea comprend 10 espèces, dont oleracea, encore plus haut).

Descriptif succin : Grand palmier élancé et majestueux pouvant atteindre 30 m de hauteur.

Origines géographiques : Cuba 

 Il apparaît d'ailleurs sur le blason de Cuba, au cœur dune vallée. Il y symbolise la ténacité et la résistance car c'est l'un des rares arbres à résister assez vaillament aux ouragans.

Histoire : Il a été importé en grande quantité en Floride dans les années 1920, et y est maintenant une espèce de palmiers courante. On le rencontre généralement dans toutes les Caraïbes et au Honduras, ainsi que dans les régions touristiques de la plupart des pays tropicaux, y compris dans le bassin indo-pacifique.

Feuilles : Les palmes, mesurant jusqu'à 3.5 m de long, sont composées de folioles allongées longues et disposées sur 4 rangs. C’est l’un des critères pour différencier l’espèce de Roystonea oleracea dont les folioles sont disposées sur deux rangs. Les palmes sont souples et les plus anciennes se ploient vers le bas tandis que les jeunes sont bien dressées. La couronne est presque sphérique. Les anciennes palmes tombent, ce qui laisse un tronc lisse et net, appelé manchon foliaire. Leur poids est important et leur chute peut s’avérer dangereuse.

Fleurs : Les fleurs blanc-jaunâtre poussent en grande inflorescence très ramifiée portée par la base du manchon foliaire. Elles sont nectarifères. Pollinisées, elles produisent des fruits.

Graines : Les graines sont arrondies, à peine allongées.

Fruits : Ils sont rouges, tirant sur le violacé, voire le noir à maturité, de forme globuleuse et d'environ 1 cm de diamètre. Ils peuvent servir de nourriture pour le bétail et notamment les cochons.

Culture et production : Cet arbre est utilisé en régions tropicales pour décorer parcs et jardins, ou pour border des voies de circulation ou des places.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Roucouyer

28/03/2016 06:00

Nom vernaculaire : Roucouyer

Nom créole : 

Famille : BixaceaeGenre : BixaEspèce : Orellana

Descriptif succin : Arbuste de 2 à 4 m de haut.

Origines géographiques : Amazonie et importé aux Antilles par les Amérindiens.

Histoire : Suivant les pays, on l'appelle aussi urucum (au Brésil), achiote (en Bolivie, Équateur et au Nicaragua), onoto (au Venezuela) ou arbre rouge à lèvre. Il tire son nom de la langue des Tupis qui le nomment urucuLe fruit est récolté puis séché pour en extraire la cire qui entoure les graines, utilisée à maints escients (cf. roucou).

Feuilles : Elles sont codiformes, pointues et dentelées.

Fleurs : Elles sont roses.

Graines : Le roucouyer donne des grappes de fruits rouges en forme de capsule ovoïde à épines molles remplies de nombreuses graines, rouges elles aussi. 

Fruits : 

Culture et production : Il est maintenant cultivé dans les régions d'Amérique tropicale, ainsi que dans le sud-est asiatique et même en Afrique. Un pied de roucou peut vivre jusqu'à 50 ans, mais on le cultive pour la récolte jusqu'à 30 ans. La première récolte a lieu lorsque l'arbuste a 2 ans. Les grappes sont matures 90 jours après la floraison, et la récolte a lieu quand 2 ou 3 capsules sont ouvertes.

Usages alimentaires : Le fruit, le rocou (ou roucouannattoachiote) n'est pas comestible.

Propriétés médicinales : 

Objets: 1 - 14 Sur 14

Les légumes

Christophine

05/11/2016 15:35

Nom vernaculaire : Christophine ou chayotte

Nom créole : 

Famille : Cucurbitaceae - Genre : Sechium - Espèce : Edule

Descriptif succin : Plante vivace de la famille des Cucurbitacées, cultivée sous climats chauds comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité.

Origines géographiques : Mexique

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles, de 10 à 20 centimètres de long, sont entières, à nervation palmée, avec cinq lobes pointus et une base cordiforme.

Fleurs : Les petites fleurs, jaunes ou blanc verdâtre, sont monoïques (sexes séparés sur la même plante). Les fleurs mâles sont réunies en grappes, les fleurs femelles solitaires, toutes apparaissant à l'aisselle des feuilles.

Noyaux : On trouve un petit noyau dans la christophine qui continue de germer après la cueillette. 

Fruits : La christophine mesure de 8 à 20 centimètres de long. Sa forme rappelle celle d'une poire biscornue et sa peau mince, rugueuse, pleine d’aspérités varie du vert très pâle au vert foncé. Sa chair blanchâtre est ferme, croustillante contient beaucoup d’eau et a peu de goût. La christophine peut peser de 500 gr à 2 kg.

Culture et production : Elle est cultivée dans l'ensemble des zone tropicales (notamment en Amérique du Sud) et est même parfois considérée comme envahissante.

Usages alimentaires : La christophine contient 90% d'eau, elle est très peu calorique et renferme une teneur en vitamines C, 2 fois plus importante que celle de ses cousins, le concombre et la courgette. La christophine à la chair fibreuse et est consommée comme un légume. Il existe de multiples manières de la cuisiner (cf. "christophine" dans la rubrique "gastronomie").

Propriétés médicinales : Il lui est attribué des propriétés amaigrissantes et de régénération des cellules.

Cive

07/05/2016 16:42

Nom vernaculaire : Cive, ciboule

Nom créole : Oignon pays

Famille : LiliaceaeGenre : AlliumEspèce : Fistulosum

Descriptif succin : La cive est l'ancien nom de la ciboulette, mais celle que l'on trouve aux Antilles est différente de la ciboulette des étales de métropole : elle est plus grande en taille et plus forte en goût, elle ressemble plus à un oignon blanc dont le bulbe n'aurait pas grossi... C'est une plante vivace au feuillage semi-persistant.

Origines géographiques : Asie orientale

Histoire : Introduite en Europe au Moyen-Âge.

Feuilles : Cylindriques et creuses, de vert foncé à légèrement bleuté.

Fleurs : En ombelle, de forme sphérique, elles sont mauves.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Elles est cultivée à peu près partout dans le monde, mais en particulier en Extrème-Orient où elle est un ingrédient culinaire indispensable.

Usages alimentaires : La cive ou "cébette" est une plante aromatique de la même famille que les oignons, l'ail et la ciboulette. Elle est vendue fraîche, en botte, ou hachée, en surgelé. Tout se mange dans la cive, le blanc comme le vert !

On l'utilise dans la salade verte, dans les omelettes, mais également les plats sautés en remplacement de l'oignon. les Asiatiques en font une grande consommation dans leur cuisine.

  Les amateurs de sensations culinaires, fortes et solitaires pourront goûter le bulbe cru, à l'ancienne, avec du pain et du beurre.

Propriétés médicinales : 

 

Colocasia

07/05/2016 16:57

Nom vernaculaire : Taro, chou de Chine, colocase, dachine, arouille violette

Nom créole : Madère

Famille : Araceae - Genre : Colocasia - Espèce : Esculenta

Descriptif succin : Plante herbacée vivace cultivée dans les régions tropicales pour sa racine et ses feuilles comestibles. C'est une plante spectaculaire : ses larges feuilles lui ont valu le surnom "d'oreilles d'éléphant" tant elles sont imposantes.

Origines géographiques : Le genre colocasia regroupe des plantes herbacées aux grandes feuilles qui sont originaires des régions tropicales (Malaisie, Sri-Lanka, Inde). Mais elle s'est répandue dès l'époque préhistorique dans toute l'Océanie et dans l'Amérique tropicale. Elle a été introduite assez tardivement en Afrique.

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles vertes, bien nervurées, d'un vert plus ou moins foncé, parfois violacées, peuvent atteindre 70 cm de longueur pour 60 cm de largeur.

Fleurs : L'inflorescence jaune/vert forme des spathes de 20 cm de longueur.

Graines : 

Fruits : Les fleurs femelles donnent des fruits, de petites baies uniloculaires (à une seule loge).

Culture et production :  La production est très souvent vivrière, assez rarement commercialisée.

Usages alimentaires :  Sa racine épaissie en gros tubercule farineux, à la chair de couleur crème à rose, de texture sèche a un goût proche de celui de la patate douce. Le tubercule est mangé cuit à l'eau ou à la braise, parfois en purée ou grillé dans l'huile de palme (en Afrique de l'Ouest) ou d'arachide (au Gabon). 

Ses pousses : les turions ou griffes, se mangent comme des épinards. 

Propriétés médicinales : 

Courge musquée

28/03/2016 06:03

Courge musquée

Nom vernaculaire : Courge musquée, courge muscade, sucrine, giraumon (étymologiquement, le terme dérive de jirumum, emprunté à la langue tupi qui désignait une sorte de courge cultivée dans les îles des Antilles par les indiens Caraïbes. Il est attesté dès l'an 1614 sous la forme giromon)

Nom créole : Giraumon péyi

Famille : Cucurbitaceae - Genre : Cucurbita - Espèce : Moschata

Descriptif succin : Cousine du potiron, c'est l'une des cinq espèces de courges les plus couramment cultivées. Sa forme et ses couleurs très particulières lui ont valu le surnom de « potiron turban » ou de « bonnet turc ». 

Origines géographiques : Originaire du Nord de l'Amérique du Sud, de l'Amérique centrale et du Sud de l'Amérique du Nord, elle est largement cultivée dans tous les pays chauds et tempérés.

Histoire :  Elle n'a été introduite en Europe qu'après les voyages de Christophe Colomb en Amérique, comme toutes les courges (Cucurbita).

Feuilles : Les feuilles sont grandes, entières, à nervation palmée, pouvant atteindre 50 cm de diamètre, elles sont de couleur verte plus ou moins marbrée de blanc – selon les variétés et les conditions de culture – et veloutées. 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : Les fruits sont en général de forme allongée, parfois sphérique, plus aplatie ou côtelée. Leur couleur est aussi très variable : vert sombre, orangé, crème… À maturité, ils sont revêtus d'une poussière glauque caractéristique. La chair est épaisse et de couleur plutôt foncée, variant du rouge à l'orangé. Si le poids moyen est de 4 kg, il peut aussi dépasser les 20 kg. Ils grandissent à même le sol mais peuvent également pousser plus en hauteur, quitte à grossir suspendu à leur tige. Cette dernière est très résistante ; j'ai même ouï dire, qu'il n'y a pas si longtemps, on faisait des cordes avec les tiges de giraumon sèchées.

Culture et production : Mars/Avril est la bonne période pour en semer les graines. C'est une plante herbacée annuelle à longues tiges, rampantes, qui s'accrochent par des vrilles à tout support. Les tiges produisent des racines adventices (supplémentaires) à chaque entrenœud. Si la plante grimpe sur un support, ces racines sont aériennes et peuvent atteindre plus d'un mètre de long en climat chaud et humide. Elle peut vite devenir envahissante si l'on n'y prend pas garde ! Nous en avons régulièrement un pied qui pousse quelque part dans le jardin (photo), il est généralement issu d'une graine jetée après en avoir épépiné un... Ca pousse tout seul !

Usages alimentaires : Sa chair est ferme, sucrée et farineuse. 

Propriétés médicinales : Composé presque exclusivement d'eau, le giraumon n'est par conséquent ni très énergétique, ni très calorique. Riche en potassium, il est excellent pour la régulation de la pression artérielle. Sa consommation participant entre autres à un bon fonctionnement intestinal et à la diminution du risque de cetains cancers. Par ailleurs, grâce à une chair riche en vitamines A, le giraumon bénéficie en plus de propriétés anti oxydantes reconnues.

Gingembre

07/05/2016 12:50

Nom vernaculaire : Gingembre

Nom créole : 

Famille : Zingiberaceae - Genre : Zingiber - Espèce : Officinale

Descriptif succin : C'est une espèce de plante originaire d'Asie, du genre des Zingiber et de la famille des Zingiberaceae (comme le curcuma), dont on utilise les rhizomes en cuisine et en médecine traditionnelle. C'est une plante vivace tropicale herbacée d'environ 90cm de haut.

Origines géographiques : 

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles persistantes sont lancéolées, bisériées, longues et odorantes.

Fleurs : Les fleurs sont blanches et jaunes ponctuées de rouge sur les lèvres, les bractées sont vertes ou jaunes. Après floraison, un court épi axillaire renfermant les graines noires apparaît au bout d'une tige couverte d'écailles.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Elle apprécie une exposition ensoleillée et une atmosphère humide. La croissance est rapide et la multiplication se fait par division des rhizomes.

Usages alimentaires : Personnellement, c'est sous la forme de rhum arrangé que je le préfère...

Propriétés médicinales : Des textes indiens datant de -1000 ans prescrivaient cette plante pour des maux allant de l'asthme aux hémorroïdes. Les marins chinois en mâchaient pour s'épargner le mal de mer. Les médecins asiatiques l'utilisent toujours d'ailleurs. Plusieurs études sur l'homme mettent en évidence des propriétés antiémétiques (propre à combattre les vomissements), soulageant de la nausée postopératoire par exemple. Il a des effet protecteurs sur la muqueuse gastrique, combat les insuffisances biliaires et pancréatiques. Il fait baisser le taux de cholestérol, entre autres. Il a également une action anti-inflammatoire, notamment dans le traitement des rhumatismes inflammatoires.

Gombo

07/05/2016 11:06

Nom vernaculaire : Gombo (ce nom est issu du bantou de région angolaise : ki-ngombo)

Nom créole : Gombo

Famille : MalvaceaeGenre : AbelmoschusEspèce : Esculentus 

Descriptif succin : Le gombo est une grande plante tropicale à fleur, annuelle, à la tige érigée pouvant atteindre 2,5 m de haut, cultivée pour la consommation de son fruit.

Origines géographiques : Afrique

Histoire : Cette plante était cultivée par les Égyptiens, puis importée en Europe par les Maures espagnols au 12ème siècle, elle fut introduite au 17ème siècle en Amérique (dont les Antilles) par les esclaves. Les esclaves et les maîtres parlant le créole utilisaient ce mot pour parler des plantes en général. 

Elle est également consommée dans le quasi totalité de l'Afrique et tout au long de l'année.

Feuilles : Les feuilles sont palmées, de 5 à 7 lobes arrondis et irrégulièrement serretés. Elles sont portées par un long pétiole (partie rétrécie d'une feuille la reliant à la tige) pouvant atteindre 35 cm).

Fleurs : Les fleurs solitaires, axillaires , sont formées d'un calice à 5 dents, de 5 pétales de 3 à 4.5 cm, jaunes ou jaunâtres, tâchés de pourpre à la base et de 5 carpelles (partie de fleur dont l'ensemble forme le pistil) et d'étamines soudées.

Graines : Les graines fournissent une huile comestible.

Fruits : Le fruit est une capsule de 8 à 25 cm de long, poilue, anguleuse, ovoïde-lancéolée (entre l’œuf et la lance...), longuement pointue. Sa section transversale montre cinq cavités qui forment un parfait pentagone. Sa peau est couverte d'un duvet soyeux. 

Culture et production : Ce légume est cultivé partout sous les tropiques.

Usages alimentaires :  Le gombo se mange cru ou cuit et il fait partie de nombreux plats créoles, africains ou japonais. Il entre notamment dans la fabrication du calalou antillais. Le gombo contient une gomme mucilagineuse qui produit une substance épaisse et visqueuse. Sa saveur et sa texture particulière, ainsi que les composés nutritifs qu'il contient, en font un légume qui gagne à être connu.

Propriétés médicinales : Le mucilage du gombo a été utilisé pour accroître le volume sanguin. Les feuilles servent parfois de cataplasmes et sont utilisées pour leurs propriétés émollientes (qui relâche, qui amollit les tissus enflammés) et sudorifiques (qui provoque ou augmente la sudation, la transpiration), et de le traitement de la dysurie (difficulté à uriner). Légume qui procure un apport intéressant d'antioxydants, de vitamines et de minéraux. Il contient beaucoup de fibres alimentaires solubles, reconnues pour leurs effets bénéfiques sur le cholestérol. 

Igname

08/05/2016 16:29

Nom vernaculaire : Igname ailée, grande igname, cambarre, igname Saint-Martin

Nom créole :  yanm, ziyanm

Famille : Dioscoreaceae Genre : Dioscorea - Espèce : L’igname est un genre botanique qui comprend plus de 600 espèces, dont une dizaine sont exploitées pour l’alimentation. En Guadeloupe, trois espèces sont présentes : Dioscorea alata, la plus produite, originaire du sud est asiatique, Dioscorea rotundata cayennensis d’Afrique de l’ouest, Dioscorea trifida, originaire de Guyane et du Surinam, mais qui disparaît des champs à cause de virus.

Descriptif succin : L'igname est une plante grimpante, volubile, souvent dioïque. Les tubercules de forme variable, ovoïde à oblongue, parfois aplatie ou en forme de massue allongée, peuvent atteindre 1 m de longueur et leur poids, généralement de 3 à 5 kg, peut aller jusqu'à 15 kg. Ils sont garnis d'yeux, comme la pomme-de-terre. La peau est généralement jaunâtre, de presque blanc à brun foncé ; sa pulpe est plutôt blanche, parfois jaunâtre aussi. Elle est cultivée pour ses tubercules comestibles partout sous les tropiques.

Origines géographiques : Probablement d'Afrique

Histoire : Elle fut introduite en Amérique par les Portugais et les Espagnols dans les années 1500. La plupart des variétés connues en Afrique de l'Ouest ont été aussi introduites au 17ème siècle.

Feuilles : Les feuilles opposées dans le haut (et alternes pour celles du bas) sont entières, glabres, ovales, de 12 × 8 cm.

Fleurs : Les inflorescences axillaires sont des grappes ou des épis, les fleurs femelles donnent des samares à trois ailes.

Graines : 

Fruits : Le fruit est une capsule rigide, luisante, à 3 larges ailes, de 2-3 cm de diamètre.

Culture et production : Face à l’anthracnose, les producteurs des Caraïbes ont désormais à disposition huit nouvelles variétés tolérantes à ce champignon. Celles-ci sont issues d’un travail de sélection et d’évaluation mené par le Cirad et l’Inra, dans le cadre du Réseau d’innovation et de transfert agricole (Rita), en partenariat étroit avec les producteurs.

Usages alimentaires : L'igname a une grande valeur nutritive en raison de sa richesse en glucides, en fibres alimentaires et minéraux. Mais ce n'est pas un produit alimentaire équilibré. Elle est riche en vitamine C mais pauvre dans les autres micronutriments.

Propriétés médicinales : 

 

 "Igname" est un nom  vernaculaire  ambigu désignant en français plusieurs espèces de plantes appartenant au genre Dioscorea, famille des Dioscoreaceae, cultivées dans toutes les régions du globe, dans un but alimentaire, pour leurs tubercules riches en amidon. Le terme désigne aussi le tubercule lui-même consommé comme légume-racine. "Igname" se traduit par "Yam" en anglais. Cela vient d'une racine africaine "nyam" qui signifie "manger" et que l'on retrouve dans plusieurs langues africaines. On n'est pas loin non plus du Miam de nos petites têtes blondes !

Malanga

08/05/2016 15:30

Nom vernaculaire : Chou caraïbe, macabo

Nom créole : Malanga

Famille : Araceae Genre : XanthosomaEspèce : Sagittifolium

Descriptif succin : Le chou Caraïbes est une plante tropicale cultivée pour ses cormes secondaires de forme allongées ou arrondies. 

Origines géographiques : Amazonie

Histoire : 

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Les malanga représentent une importante culture dans les régions forestières humides et chaudes, car ils nécessitent un niveau élevé de précipitations et d'une longue saison humide. Ils se développent bien sur des sols imparfaitement drainés et ne sont pas endommagés par les inondations occasionnelles. Les zones ombragées ne sont pas préjudiciables à leur production. La période de production est variable mais se rapproche de celle de l'igname, soit environ 7 à 10 mois.

Usages alimentaires : Le malanga est utilisé essentiellement de la même façon que l'igname. Il peut être mangé bouilli, frit, ou broyé en fufu, bien qu'il ne soit pas aussi reconnu que l'igname. Il peut être aussi transformé en porridge ou en potage, et également sous forme de frites et de farine. La farine de malanga a l'avantage d'être facilement digérée et est utilisée dans l'alimentation certaines personnes handicapées ou sert d'ingrédient dans les aliments infantiles.

Propriétés médicinales : 

 

 Les hautes concentrations de cristaux d'oxalate de calcium du malanga lui valent d'être suspecté de favoriser des calculs rénaux... Bien l'éplucher, le râper, le faire macérer et même fermenter peut réduire le taux d'oxalate.

Manioc

28/03/2016 06:07

ManiocRacine de manioc

Nom vernaculaire : Manioc

Nom créole : 

Famille : EuphrobiaceaeGenre : Manihot Espèce : Esculenta (sous-espèces : Esculenta, flabellifolia, peruviana...)

Descriptif succin : C'est un arbuste vivace cultivé principalement pour la consommation de sa racine tubéreuse. On en distingue une multitude de variétés, mais deux seulement sont cultivées : le manioc amer et le manioc doux.

Origines géographiques : Amérique centrale et Amérique du Sud, plus précisément du sud-ouest du bassin amazonien.

Histoire :  Les recherches archéologiques ont prouvé que le manioc (la yuca) fut primitivement cultivé il y a 4 000 ans au Pérou. Cette culture, spécifique du continent américain, précéda le maïs dans beaucoup de régions.  Le terme manioc dériverait du Tupi "manioch". Son nom proviendrait d'un mythe Tupi à propos de la déesse Mani, à la peau blanche, qui aurait établi son domicile (oca) dans la racine de la plante.

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Il est aujourd'hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales.

Usages alimentaires : On consomme généralement ses racines (riches en glucide et sans gluten), mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil. La préparation et l'utilisation qui en sont faites dépendent de l'espèce utilisée :  le manioc amer, impropre à la consommation s'il n'est pas préalablement détoxifié, et dont les racines séchées sont transformées en tapioca, en cassave ou en fécule (mot désignant une farine faite à partir d'une racine). Et le manioc doux, dont les racines peuvent être directement consommées. La chair des racines a une couleur blanchâtre et rappelle le bois par sa texture et sa consistance. Après cuisson dans l'eau, sa chair devenue jaune se délaie. La friture la rend croustillante.

Propriétés médicinales : 

Patate douce

05/11/2016 17:27

Nom vernaculaire : Patate douce

Nom créole : 

Famille : Convolvulaceae - Genre : Ipomoea - Espèce : Batatas

Descriptif succin : La patate douce est une plante vivace brune très répandue dans les régions tropicales et subtropicales où on la cultive pour ses tubercules comestibles.

Origines géographiques :  D’origine sud-américaine, elle se serait diversifiée à partir de deux zones : un centre principal entre le Yucatan et l'embouchure de l'Orénoque au Venezuela et un secondaire entre le Pérou et l'Équateur. Des études archéologiques au Pérou indiquent qu'elle y était connue, mais peut-être pas encore cultivée, vers 8000 avant notre ère.

Histoire : Depuis la Polynésie, elle s'est répandue en Asie du Sud-Est. Elle était connue en Chine vers le xive siècle de notre ère, où elle était arrivée par les Philippines. Après la conquête des Amériques, sa diffusion fut accélérée dans le monde entier par les Espagnols et les Portugais. Le mot « patate » viendrait, en 1599, de l'espagnol batata, qui l'aurait emprunté lui-même à une langue taïno ou arawak (langues amérindiennes des Antilles).

Feuilles : Les feuilles alternes sont entières, au pétiole relativement long et au limbe de forme variable à bord sinué ou denté ou bien lobées, formant cinq à sept lobes aigus, à nervation palmée.

Fleurs : Les fleurs à corolle soudée, de couleur violette ou blanche, sont très semblables à celles du liseron qui appartient à la même famille. Elles apparaissent à l'aisselle des feuilles, isolées ou groupées en cymes de quelques fleurs.

Graines : 

Tubercules : Elle produit des tubercules de forme plus ou moins allongée, voire arrondie, à la peau fine. Selon la variété, la couleur de la peau est beige, brune, jaune, orange, rouge, violette. La chair du tubercule varie également : blanc, beige, jaune, orange, rouge, rose, violette. Presque toutes les combinaisons de peau et de chair peuvent se rencontrer. Les tubercules avec la chair blanche ou jaune pâle sont moins sucrés et ont un taux d'humidité inférieur à ceux qui sont rouges, roses et oranges. Il en existe un type à chair sèche et un autre à chair plus aqueuse.

Culture et production : En région tropicale, la culture peut se faire en toute saison, toutefois il vaut mieux que la récolte intervienne hors de la saison des pluies, les tubercules étant sensibles au pourrissement en cas d'excès d'humidité.

Usages alimentaires : Le tubercule de la patate douce se consomme à la manière d'une pomme de terre, mais étant plus sucrée, on peut également en faire des desserts. Sa saveur sucrée et sa texture farineuse rappellent un peu celles de la châtaigne. On peut également consommer ses feuilles comme des épinards. 

Propriétés médicinales : 

Piment

12/11/2016 18:25

Nom vernaculaire : Piment  (de pigmentum - matière colorante - qui désignait les plantes tinctoriales au Moyen-Âge)

Nom créole : 

Famille : Solanaceae (comme la tomate, l'aubergine, la pomme-de-terre ou le tabac) - Genre : Capsicum (nom générique des piments, du mot latin capsa, qui désigne une boîte ou un étui - ce qui correspond à la forme du fruit dans lequel sont rangées les graines) - Principales espèces cultivées : Baccatum, annuum, Chinense, frutescens, pubencens... parmi les 40 connues (représentant plus de 300 variétés de cultivars)

Descriptif succin : Plante de plus ou moins un mètre de haut (selon les espèces) cultivée pour ses fruits aux qualités alimentaires et aromatiques.

Origines géographiques : Les premières traces de consommation de piment remontent à 8 500 ans avant notre ère et ont été découvertes au Pérou. Sa culture s’est ensuite développée en Amérique du Sud et Amérique Centrale.

Histoire : Ramené d’Amérique par  Christophe Colomb , le piment a immédiatement connu un grand succès et s’est répandu sur tous les continents, devenant un élément indispensable de la cuisine tant asiatique qu’africaine ou américaine.

En Europe, il n’a pas connu la réticence avec laquelle on avait accueilli la tomate ou la pomme de terre, car il remplaçait, à un coût beaucoup moins onéreux, le poivre, une épice très convoitée, jusque-là réservée aux plus fortunés. Appelé parfois le « poivre du pauvre », on peut dire que le piment a démocratisé l’usage des épices.
Au fil des siècles, le piment a fait l’objet d’un important travail de sélection qui a conduit à la multitude de variétés que nous connaissons aujourd’hui, dont la forme varie considérablement et la saveur va du très doux au très piquant.
En France, les variétés douces ont été paradoxalement appelées « poivron » alors que toute saveur rappelant le poivre a disparu, le piment désignant quant à lui les variétés aux fruits plus ou moins brûlants. Dans de nombreuses langues, le même mot sert à désigner les deux, avec la précision « fort » ou « doux ». Et, dans de nombreuses langues également, le même mot désigne à la fois le poivre et le piment : en anglais (pepper), en allemand (Pfeffer), en russe, en arabe…

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : Les graines ne produisent aucune sensation de chaleur, contrairement à l'opinion générale.

Fruits : C'est une baie charnue en forme de gousse ou de cloche. Elle contient un alcaloïde appelé capsaïcine, qui est la source de l'irritation et de la sensation de chaleur produite par les piments. La concentration en capsaïcine est très variable au sein de la baie, mais également d'une espèce à l'autre, ou d'une variété au l'autre au sein d'une même espèce. Une étude a montré que le fruit se "pimenterait" en fonction de la densité de ses ennemis (insectes ou champignons) : plus leurs attaques seraient virulentes et nombreuses, plus la plante deviendrait piquante...

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Parmi les piments doux

- Végétarien (Capsicum chinense) : Petit fruit allongé et pointu, lisse, de 3 à 6 cm de long, rouge, particulièrement parfumé sans être très fort. Il est très populaire aux Antilles. Il se conserve très bien confit en bocal dans du vinaigre.

- Doux long des Landes (Capsicum annuum) : Fruits minces et longs (0,15 m), à peau très fine, rouge à maturité. Chair fine et douce, goût excellent.

Parmi les piments forts

- De Cayenne (Capsicum frutescens) : Fruit long et étroit, pointu, de 12 à 15 cm, rouge vif, à la saveur brûlante. Il est noté "force 6" sur l’échelle de Scoville.

- De la Bresse (Capsicum annuum) : Petit fruit (5 cm) conique et pointu, rouge brillant à maturité. Chair épaisse, fruitée, de saveur moyennement brûlante. Cultivé traditionnellement en Bresse, notée "force 4" sur l’échelle de Scoville.

- Gorria ou piment d’Espelette (Capsicum annuum) : Fruit long et mince (10 à 12 cm), de forme conique, d’un magnifique rouge brillant. Chair épaisse et charnue, savoureuse et moyennement piquante. Variété traditionnelle du Pays basque, de type Espelette, notée "force 4" sur l’échelle de Scoville. Il bénéficie d'une AOC, en France depuis 1999).

La force des piments se mesure sur une échelle appelée « échelle de Scoville », du nom de son inventeur, de 0 à 10, 0 représentant le poivron et 10 le piment le plus fort (actuellement, un piment originaire de l’île de Trinidad, au large du Vénézuéla).

 pour enlever la sensation de brûlure due à la consommation de piment fort, inutile de vous jeter sur un verre d’eau fraîche. Buvez plutôt un verre de lait ou mangez du fromage blanc, du chocolat ou une tartine beurrée. En effet, la capsaïcine n’est pas soluble dans l’eau, mais dans la matière grasse.

Propriétés médicinales : Le piment contient plusieurs flavonoïdes, des substances antioxydantes, dont la capsaïcine, qui donne au piment sa saveur brûlante. Elle aurait en outre le pouvoir d’augmenter la satiété et le métabolisme de base, une propriété intéressante pour les personnes qui surveillent leur poids. Elle fait saliver et active la digestion. La capsaïcine aurait également un effet bactéricide et permettrait de réduire fortement les infections intestinales.

Pois d'Angole

05/11/2016 18:01

Nom vernaculaire : Pois d'Angole

Nom créole : 

Famille : Fabaceae - Genre : Cajanus - Espèce : Cajan

Descriptif succin : Le pois d'Angole est une espèce de plante vivace qui peut prendre le port d'un arbrisseau, une légumineuse à graine, cultivée en agriculture pluviale dans les régions tropicales semi-arides.

Origines géographiques : Vraisemblablement en Asie.

Histoire : La culture du pois d'Angole remonte à au moins 3000 ans. Le centre d'origine se situe très vraisemblablement en Asie, d'où il s'est diffusé en Afrique orientale et de là, par la traite des esclaves, vers le continent américain.

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : De nos jours, le pois d'Angole est largement cultivé dans toutes les régions tropicales et semi-tropicales de l'Ancien et du Nouveau monde.

Usages alimentaires : En Guadeloupe et en Martinique, le pois d'Angole est l'accompagnement classique du plat principal de Noël et se consomme presque exclusivement à cette période.

Propriétés médicinales : La consommation de pois d'angole semble soulager les douleurs des drépanocytaires. Le pois d'Angole peut aussi servir contre les maux de ventre, l'incontinence et la toux.

Pois mange-tout

29/05/2016 14:18

Nom vernaculaire : Pois mange-tout, pois gourmand ou... petits-pois

Nom créole : 

Famille : Fabaceae - Genre : Pisum - Espèce : Sativum

Descriptif succin : Plante annuelle légumineuse cultivée pour ses graines.

Origines géographiques : Moyen-orient, de la vallée du Nil à celle du Tigre.

Histoire : Le pois est une plante très anciennement cultivée dans l'Ancien monde puisque sa culture a vraisemblablement commencé il y a environ 8 000 ans dans la région du Croissant fertile, dans le même processus que certaines céréales (blé, orge) et d'autres légumineuses (vesce, lentille). On a découvert dans des sites archéologiques du Néolithique de la Grèce à l'Irak entre 7 500 et 5 000 ans avant Jésus-Christ, des restes provenant soit de plantes de cueillette, soit de plantes domestiquées. Par la suite, sa culture s'est diffusée vers l'ouest (Europe) et vers l'est (Inde). On en trouve trace notamment dans le site archéologique de Troie, en Europe centrale (vers -4 000 ans), en Europe occidentale et en Inde (vers -2 000 ans). L'introduction du pois dans le Nouveau Monde a été faite pour la première fois à Saint-Domingue par Christophe Colomb lors de son premier voyage en Amérique.

Feuilles : Les feuilles, opposées, sont composées d'une à quatre paires de folioles sessiles, opposées et terminées par une vrille simple ou ramifiée. Les folioles sont entières, obovales, et ont de 1,5 à 6 cm de longueur. Chez certaines variétés, elles sont partiellement transformées en vrilles.

Fleurs : Les fleurs, de type « papilionacé », présente une corolle généralement entièrement blanche, parfois rose, pourpre ou violette.

Graines : Elles sont rondes lisses ou anguleuses, de 5 à 8 mm de diamètre.

Fruits : Le fruit est une gousse déhiscente bivalve, appelée aussi cosse, de 4 à 15 cm de long, contenant de 2 à 10 graines rarement plus.

Culture et production : De nos jours, sa culture est pratiquée dans les cinq continents, particulièrement dans les régions de climat tempéré d'Eurasie et d'Amérique du Nord.

Usages alimentaires : Les pois frais, soit sous forme de graines immatures, soit de gousses entières également immatures, sont un légume frais. Et c'est principalement ainsi qu'il est consommé en Guadeloupe.

Propriétés médicinales : 

Poivron

29/05/2016 14:32

Nom vernaculaire : Poivron

Nom créole : 

Famille : SolanaceaeGenre : CapsicumEspèce : Annuum

Descriptif succin : Plante de 40 à 50 cm de haut cultivée comme plante potagère pour ses fruits consommés, crus ou cuits, comme légumes. Le terme désigne à la fois le fruit et la plante.

Origines géographiques : Mexique où elle a probablement été domestiquée (on y a retrouvé des graines vieilles de 5000 ans lors de fouilles archéologiques), Amérique centrale et Amérique du Sud.

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles, alternes, lancéolées, se terminent en pointe et sont d'un vert brillant.

Fleurs : Ses nombreuses petites fleurs blanches sont formées de 6 à 8 pétales soudés et pointus.

Graines : Les graines sont petites, plates, réniformes et de couleur crème.

Fruits : Le fruit, bien connu, est une baie d'un type bien particulier, dont la pulpe relativement mince forme une espèce de capsule entourant un placenta plus ou moins volumineux portant de nombreuses graines. Extérieurement, la peau est lisse et brillante, de couleur vert brillant avant maturité à rouge mais aussi jaune, orangé, violet, marron, noir... à maturité.

Culture et production : C'est une plante annuelle en climat tempéré car elle ne résiste pas au gel, mais en zone tropicale, elle peut vivre plusieurs années. Une quantité croissante de poivron est cultivé en serre (c'est le premier légume de serre aux Pays-Bas où environ 8 000 ouvriers agricoles le cultivent sur 10 000 hectares de serre).

Presque arbustive, la plante atteint 40 à 50 cm de haut en général.

Usages alimentaires : Le poivron est l'ingrédient indispensable d'un certain nombre de plats, mais il peut aussi bien servir d'accompagnement.

Propriétés médicinales : Le poivron est bon pour la mémoire. Il contient une substance, la lutéoline, qui agit en activant des circuits neuronaux impliqués dans l'apprentissage. Le poivron est aussi une source d'anticancer : les capsiates sont des substances qui peuvent provoquer la mort des cellules tumorales et ainsi évitent le développement des tumeurs cancéreuses. Les capsiates sont très proches des capsinoïdes contenues dans le piment et ont le même effet.

Le poivront se distingue du piment par des fruits plus gros et plus charnus et, surtout, dépourvus de capsaïcine (la substance piquante).

Pourpier

05/11/2016 16:20

Nom vernaculaire : Pourpier

Nom créole : 

Famille : Portulacaceae - Genre : Portulaca - Espèce : Oleracea

Descriptif succin : C'est une plante aux tiges rampantes, souvent considérée comme une mauvaise herbe. Annuelle, elles est très commune des jardins et pousse dans les zones chaudes.

Origines géographiques : On la trouve aussi bien en Europe qu'en Asie (Chine, Inde...), Amérique ou Australie.

Histoire : 

Feuilles : Petites, rondes, charnues.

Fleurs : Jaunes, elles sont solitaires ou agglomérées à l'aisselle et au sommet des rameaux.

Graines : Elles sont noires et luisantes.

Fruits : Le fruit est une capsule (pyxide) ovoïde, s'ouvrant circulairement en travers contenant de nombreuses graines.

Culture et production : 

Usages alimentaires : Les marchandes des marchés antillais le proposent souvent à la vente. Les feuilles de pourpier, d’un goût légèrement acidulé, se consomment crues en salades, cuites, elles forment un excellent légume que l'on prépare à la méthode des haricots verts. On peut également réaliser des potages ou la consommer en tisane. Recettes à base de pourpier cru : Verrine de gaspacho vert, salade fraicheur au pourpier et chou coco, salade de pourpier à la féta, salade aux pommes de terre aux herbes sauvages fraiches, smoothies… Recettes avec du pourpier cuit : Calalou, soupe z’habitant, velouté de pourpier, pourpier sauté, gratin, omelette, tempura…

Propriétés médicinales : Le pourpier est riche en fer, il se distingue par sa richesse en acides gras oméga 3 qui protègent contre les maladies cardio vascumaires, le diabète, les rhumatismes et les troubles du système nerveux. Il contient beaucoup d'anti-oxydants, (vitamines A, C, E) et contribue à combattre les radicaux libres. Elles peuvent être consommées en grande quantité, sachant que de fortes doses peuvent se montrer un peu laxatives.

Objets: 1 - 15 Sur 15

Les fruits et arbres fruitiers

Abricotier de Saint Domingue - Abricot pays

28/03/2016 06:19

abricot pays, zabrico péyi, abricotier de Saint Domingue, mammea american, abricotier des Antilles

Nom vernaculaire : Abricotier des Antillesabricotier-pays

Nom créole : Zabriko péyi 

Famille : Clusiaceae - Genre : Mammea - Espèce : Americana

Descriptif succin : Cet arbre au feuillage vert-sombre déploie ses feuilles jusqu'à 25 m de haut et peut devenir centenaire. Il est principalement cultivé pour son fruit : l'abricot-pays.

Origines géographiques : Grandes Antilles (Cuba, Hispaniola et Jamaïque), et connu également depuis longtemps au nord de l'Amérique du Sud (régions tropicales).

Histoire : 

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : Le fruit renferme 1 à 4 graines brunes ovales pouvant mesurer jusqu'à 7 cm de long non adhérent à la pulpe.

Fruits : Sa fleur blanche odorante donne naissance à un fruit (sur les pieds hermaphrodites, car les pieds mâles ne donnent pas de fruits), gros (jusqu'à 4 kg) et rond (10 à 25 cm de diamètre), à la peau brun grisâtre (en Basse-Terre, il fleurit vers septembre-octobre et l'on récolte les fruits en début d'année). Cette écorce épaisse de 0.5 à 1 cm d'épaisseur recouvre une fine membrane blanche et amère qui colle à la pulpe. Il est nécessaire de bien surveiller la maturité du fruit car il passe rapidement de l'état "pas assez mûr" à "pourri" et vieilli très mal une fois cueilli.

Culture et production : Il se cultive maintenant en Afrique de l'Est et en Asie du Sud Est. Pour une culture accélérée, il est généralement greffé sur des pieds de 8 à 10 mois (mise à fruit réduite ainsi de 6-12 ans à 3-4 ans). Le bois de l'abricotier-pays est dur, lourd, très résistant au fendage, mais donne de médiocres résultats au ponçage. Il possède d'excellentes qualités mécaniques et peut être utilisé comme bois de charpente, ou comme pieu de clôture, malgré sa sensibilité aux attaques de termites. Il sert également à la réalisation de charbon.

Usages alimentaires : Après avoir entaillé et retiré l'écorce comme on le ferait avec une orange, le fruit se sépare en quartiers selon le nombre de graines. La pulpe, charnue et filamenteuse, se consomme bien mûre après avoir ôté l'enveloppe blanchâtre qui l'entoure. Elle sert à la confection de salades de fruits, jus, confiture, marmelade, pâtes de fruits, tartes, glaces, etc.

Propriétés médicinales : Toutes les parties de l'arbre auraient des propriétés médicinales. Ce fruit possède une haute teneur en vitamine A (bêta-carotène), mais est peu calorique (50 calories pour 100 g de pulpe). Les graines qui, râpées et trempées dans de l'alcool ou de l'huile de coco, sont utilisées en traitement contre les poux (présence de coumarine insecticide).

 

Sur la photo, arbre et fruit de notre jardin. Mieux vaut ne pas se trouver dessous lorsque le fruit tombe ! Son poids est tel que parfois les branches chargées de fruits cassent et choient dans un bruit fracassant.
En arrivant aux Antilles, les français ont donné le nom d'"abricot" à ce fruit à cause de la couleur de sa chair qui leur rappelait celle de l'abricot que l'on trouve en Europe. Mais la ressemblance s'arrête ici car ils n'ont aucun lien de parenté et sont gustativement assez différents...

 

Acérolier - Cerise pays

28/03/2016 06:26

Nom vernaculaire : AcérolaAcérolier ou cerisier des Antilles

Nom créole : Ciriz Péyi, Siriz ou Siriz gwo kot

Famille : Malpighiaceae - Genre : Malpighia - Espèce : Emarginata syn. de glabra

Descriptif succin : C’est un arbrisseau touffu de 2 à 6 m de haut, à feuillage persistant, dont le fruit, semblable à une cerise, est un trésor de vitamine.

Origines géographiques : Yucatan (région du Mexique), mais également répandu dans les régions tropicales d’Amérique, que l’on trouve du Brésil au sud du Texas, en passant par les Antilles, amenée par les Amérindiens.

Histoire : "Acérola", nom d’origine arabe, donné par les colons espagnols désignant l’azérole, petit fruit à 3 noyaux du pourtour méditerranéen, fruité et acidulé, également appelée "pommette" dans le sud de la France.

Feuilles : Les feuilles sont opposées, ovales ou elliptiques et terminées par une pointe aiguë.

Fleurs : Les fleurs, du rose violacé au rouge vif, s'ouvrent trois fois par an. Elles sont groupées en inflorescences auxiliaires.

Noyaux : Chaque fruit cache 3 noyaux triangulaires.

Fruits : Une cerise lisse d'un rouge éclatant, comestible, de goût acidulé. Elle est globuleuse, un peu aplatie aux pôles, et a un aspect bosselé. Elle renferme une pulpe jaune, molle, très juteuse de saveur aigrelette.

Culture et production : 

Usages alimentaires : Très périssable, elle se mange aussitôt cueillie. En jus, compote, gelée et punch, sa saveur s'adoucit avec le sucre (avec un peu de vanille également).

Propriétés médicinales : Sa réputation tient à son étonnante teneur en vitamine C, 20 à 30 fois supérieure à celle de l’orange et en fait le troisième fruit le plus riche en vitamine C après le fruit du Terminalia ferdinandiana (50 fois) et celui du Camu-Camu (30 à 40 fois) ! Il est également riche en vitamine B6, en vitamine B1 et en vitamine A ainsi qu'en flavonoïdes et en minéraux (fer, calcium, phosphore, potassium et magnésium). Bien avant que l’industrie pharmaceutique n’en tire partie, les Indiens de la forêt amazonienne l'utilisaient contre les diarrhées et les troubles hépatiques. ou

Espèce proche et endémique des Petites Antilles, Malpighia martinicensis, pousse dans les forêts sèches du littoral. Elle se distingue par ses jeunes feuilles aux poils raides et sa cerise plus petite.

Arbre à pain

28/03/2016 06:21

arbre à pain

Nom vernaculaire : Arbre à pain

Nom créole : Fouyapen ou Fwiyapen

Espèce : Altilis

Genre : Artocarpus

Famille : Moraceae

Descriptif succin : Arbre domestiqué pour son fruit comestible et aujourd'hui largement répandu sous les tropiques. C’est une espèce proche du jacquier, Artocarpus heterophyllus. C'est un arbre qui garde ses feuilles toute l'année, de taille moyenne qui peut atteindre 20 m de haut, doté d'un tronc droit et massif dont le diamètre peut dépasser un mètre. Toutes les parties contiennent un latex blanc.

Origines géographiques : Océanie (Polynésie et Indonésie)

Histoire : Il a été introduit aux Antilles à la fin du 18ème siècle pour nourrir les esclaves avec ses fruits abondants et nourrissants par le capitaine du Bounty, William Bligh... 

Feuilles : Les feuilles simples, vert foncé, brillantes, sont munies de 7 à 11 lobes bien marqués, elles sont longues de 12 à 60 cm et large de 10 à 50 cm large, et encore plus grandes pour les juvéniles.

Fleurs : Cette variété asperme de l'arbre à pain produit des fleurs femelles qui donnent un faux-fruit, appelé fruit à pain et ne contenant pas de graines, et des fleurs mâles disposées en épis denses et charnus. 

Graines : 

Fruits : Le fruit est un syncarpe, formé à partir de toute l'inflorescence femelle. À maturité, il est de couleur verdâtre, jaune pâle à jaune orangé. C'est un gros fruit rond ou oblong, de 12-25 cm de diamètre, pesant 1,5 à 2 kg. L'épiderme est marqué de figures hexagonales centrées sur un point épineux. La pulpe est de couleur crème.

Culture et production : 

Usages alimentaires : Le fruit à pain est consommé comme légume et l'épi mâle (pòpòt) en confit ou confiture.

Propriétés médicinales : Ce fruit féculent est un aliment énergétique, la présence d'amidon et de sucre en fait un aliment riche en calories.

 

  Aux Antilles, il existe une variante fertile (Artocarpus altilis seminifera) : Le châtaignier-pays dont le pseudo-fruit fortement tuberculé contient de nombreuses grosses graines comestibles : les châtaignes-pays ou chatenn qui peuvent être consommées grillées ou bouillies comme les châtaignes en Europe. Ses feuilles sont moins profondément découpées.

Avocatier

27/11/2016 16:39

Nom vernaculaire : Avocatier (Ce nom vient de  "ahuacati", du nahuati, langue indigène du Mexique, et signifie "testicule" en référence à sa forme. Maintenant, je suis sûr que vous ne regarderez plus l'avocat du même oeil... lol.)

Nom créole : Pyé zavoka

Famille : Lauraceae - Genre : Persea - Espèce : Americana (dont il existe de nombreuses variétés, rien qu'en Guadeloupe, et partout ailleurs où il est cultivé)

Descriptif succin : Arbre fruitier pouvant parfois atteindre 15 m de haut et cultivé pour ses fruits consommés en dessert (au Brésil par exemple) ou comme légumes. Sa cime est ample et touffue, son tronc est recouvert d'une écorce grisâtre et crevassée.

Origines géographiques : Mexique et Amérique Centrale

Histoire : Des fouilles archéologiques font remoter à environ 10.000 ans la sélection et la consommation d'avocat en Amérique Centrale.

Feuilles : Les feuilles alternes de 12 à 25 cm de longueur sont simples, ovales et d'un beau vert foncé. Elles tombent tous les ans mais après que l'arbre a déjà formé son nouveau feuillage annuel, ainsi l'avocatier reste toujours vert !

 Les feuilles, tout comme l'écorce de l'avocatier ainsi que le chair ou la peau de l'avocat, peuvent être nocives pour les animaux de compagnie et surtout les oiseaux, qui peuvent s'intoxiquer en les consommant, voire même en mourir... Cette toxicité est due à la persine, un acide gras dérivé toxique qui chez les humains se manifeste parfois par des allergies.

Fleurs : De jaune à vert pâle, elles mesurent de 5 à 10 mm.

Graines : D'un point de vue botannique, l'avocat est une baie à un seul pépin : une grosse graine centrale ovale de 3 à 5 cm de long.

Fruits : Le fruit, l'avocat, est en forme de grosse poire ou de coing, ovoïde ou rond, de 7 à 20 cm de longueur, pesant de 100 gr à 1 kilo ! Un avocatier moyen produit en moyenne 120 fruits par an.

Culture et production :  C'est avant tout un arbre des forêts tropicales humides, qui généralement ne supporte pas le froid, même si quelques variétés peuvent endurer des températures juste en-dessous de zéro en hiver.

Usages alimentaires : L'avocat est un fruit qui se consomme généralement cru. Il possède une valeur alimentaire comparable à celle de la banane et il est très facile à digérer . A poids égal , sa valeur énergétique est supérieure à celle de la viande. Il est riche en vitamines A , B , C , D , E , et  K , sa teneur en fer est élevée.

Propriétés médicinales : Bien avant l'arrivée des conquistadores espagnols, les Amérindiens et Aztèques d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale employaient communément la chair du fruit de l'avocatier dans leur alimentation et pour protéger leur peau des vents desséchants. Ils l'appliquaient sur leur chevelure pour en favoriser la pousse. Ils considéraient la chair comme un stimulant sexuel de premier ordre et préparaient des recettes d'onguents destinés à retarder la vieillesse... En voici encore quelques utilisations à vertus thérapeutiques :

- L'huile d'avocat , généralement extraite des fruits bien mûrs est  principalement utilisée pour la fabrication de produits de beauté, notamment pour embelir les cheveux , limiter leur chute et éliminer les pélicules.

- La graine, comme les feuilles, serait antidiarrhétique.

- L'infusion de bourgeon de feuilles est un remède efficace contre l'indigestion, quant à l'infusion de feuilles, elle ferait revenir les règles...

- L'extrait fluide de graines d'avocat serait efficace contre les vers solitaires. On l'utiliserait également contre les rhumatismes articulaires

- Le mélange des graines écrasées dans de la moelle de boeuf serait à conseiller contre la gale.

Bananier

29/05/2016 17:20

Nom vernaculaire : Bananier

Nom créole : 

Famille : Musaceae - Genre : Musa (il existe également de fausses "bananes" qui n'appartiennent pas à ce genre) - Espèce : Le genre "Musa" comprend environ 60 espèces, toutes tropicales, dont plusieurs sont largement cultivées pour la production de bananes. Certaines espèces ont un intérêt seulement ornemental (cf. bananier d'ornement).

Descriptif succin : Contrairement aux idées reçues, le bananier n'est pas un arbre mais une plante herbacée. Il est d'usage de dire un peu abusivement que c'est "la plus grande herbe du monde". Il est mondialement connu pour son savoureux fruit.

Origines géographiques : La région d'origine de la banane se trouve entre l'Inde et les îles mélanésiennes du Pacifique en passant par l'Indonésie et la Nouvelle-Guinée. 

Histoire : Le processus dit de domestication des bananes aurait commencé il y a 7 000 ans dans le sud-est asiatique, aidé par les migrations humaines au travers des différentes îles, et la sélection humaine pour l'obtention d'hybrides sans graines, qui se sont reproduits par multiplication végétative via des repousses. 

La banane de culture fut introduite dans les Amériques dès le début de la colonisation européenne vers 1500. 

Musa a une grande importance économique aux Antilles. C'est à la fin du 19ème siècle que la culture de la banane se développe aux Caraïbes puis en Amérique centrale pour devenir une culture industrielle contrôlée par deux grandes firmes nord-américaines : Dole et Chiquita.

Feuilles : Les bananiers peuvent atteindre 7 m de haut (jusqu'à 15 m chez Musa ingens) mais ne possèdent pas de vrai tronc. Leur tige souterraine ressemble à un gros bulbe à partir duquel naissent les feuilles. Lorsque le bananier a produit entre 25 et 30 feuilles, au cœur de celles-ci se développe un bourgeon floral évoluant en une inflorescence qui retombe dans la majorité des espèces sur le côté. 

Dans beaucoup de régions, les feuilles de bananier ont des usages domestiques : toiture, emballage, contenant de cuisson, fibres tressées, etc. Les feuilles de bananier servent à fabriquer des imitations de papyrus, vendues aux touristes en Égypte ou ailleurs. D'autres espèces ont une utilisation ornementale.

Fleurs : L'inflorescence, appelée "régime", est formée d'une série de spathes (feuilles colorées) disposées en spirale qui porte à sa base des fleurs femelles qui produiront les bananes et à l'extrémité des fleurs mâles. La floraison se produit au bout de sept mois et les fruits mûrissent quatre mois plus tard. Ensuite, la tige meurt.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Aujourd'hui, la banane est cultivée dans toutes les régions tropicales de la planète, sous un climat chaud et humide.

Un bananier ne produit qu'un seul régime à la fois, d’où l’importance de le couper après la récolte pour laisser la place au suivant. Les bananiers cultivés se multiplient donc par multiplication végétative.

La majorité des bananes consommées dans le monde est issue de variétés cultivées provenant de croisements entre différentes sous-espèces de M. acuminata et/ou de croisements entre M. acuminata et M. balbisiana

Une espèce, l'abaca (Musa textilis), est cultivée aux Philippines pour la production de fibres; elle est appelée "chanvre de Manille". Cette fibre est principalement employée pour la fabrication de cordes. C'est la plus durable des fibres naturelles.

La banane représente un aliment de base vital pour des millions de personnes issues de pays en voie de développement ; elle était, en 2011, le fruit le plus consommé au monde avec une production mondiale de plus de 100 millions de tonnes (Production 2011, Données de FAOSTAT (FAO)). Elle représente ainsi la 4e production mondiale pour l'alimentation humaine après les 3 céréales riz, blé et maïs. Les principaux pays producteurs sont en Amérique du Sud : Brésil, Colombie, Équateur, Venezuela, et en Amérique centrale : Honduras, Panama, Mexique, en Asie : Chine, Inde, Philippines, Indonésie, Thaïlande, Viêt Nam ou en Afrique : Burundi, Tanzanie.

Le commerce de la banane est atypique puisque près de 90 % de la production sont consommés « sur place » (au sein du pays producteur). L'Inde, la Chine et le Brésil, qui appartiennent au top 5 des pays producteurs, n'exportent quasiment pas leur production. Le commerce de la « banane d'export » est essentiellement réalisé par 3 sociétés américaines dont Chiquita Brands International (anciennement United Fruit Company). Les principales zones exportatrices sont l'Afrique, les Philippines et l'Amérique centrale et latine tandis que les zones importatrices sont principalement l'Amérique du Nord et l'Europe.

Produits phytopharmaceutiques sur bananiers :

En France, le ministère de l'agriculture propose une Liste des produits phytopharmaceutiques autorisés pour lutter contre les parasites du bananier. Selon le rapport du cancérologue Dominique Belpomme, l'utilisation massive des pesticides tels que le chlord écone dans la culture de la banane antillaise a conduit à un "désastre sanitaire". Cependant la validité scientifique des données sur lesquelles s'appuie ce rapport est mise en cause pour des problèmes de méthodologie.

Usages alimentaires : Il existe de très nombreuses variétés de bananes comestibles formant trois groupes d'usage différents :

- Banane dessert : la banane fruit classique, sucrée ; elle est consommée crue comme un fruit. La très grande majorité des bananes exportées provient d'une monoculture d'un clone nommé Cavendish issu de croisements entre 3 sous-espèces M. Acuminata. Ce clone triploïde (c'est-à-dire disposant de 3 versions de génome M. acuminata) représente à lui seul la quasi-totalité des échanges commerciaux mondiaux et approximativement 50 % de la production mondiale. Cette monoculture représente un risque important et éminent pour la production mondiale face à l’adaptation des pathogènes et des maladies des bananiers comme la maladie de la cercosporiose noire et le champignon responsable de la fusariose.

- Banane à cuire : dans ce groupe, les principales sont les Banane plantain. Plus grosse et plus longue que la banane dessert. Sa chair est un peu rosée, plus pauvre en sucre et plus riche en amidon, ce qui la rend plus ferme, lui conférant une bonne tenue à la cuisson. Elle est de ce fait beaucoup utilisée comme légume. Les Banane plantain sont triploïdes et issues de croisements entre des sous-espèces M. acuminata et l'espèce M. balbisiana.

- Banane à bière : comprenant des variétés petites, un peu amères. Mises à fermenter, elles servent à faire de la bière ou du vin.

Propriétés médicinales : 

Corossolier

07/05/2016 16:11

Nom vernaculaire : Corossolier  ou  corossol (Au Brésil et en Guinée, le corossol est appelé "graviola", à l'île de la Réunion "sapotille" - qui vient du nom du fruit en Inde "sapadille". Au Mexique comme à Londres, on le trouve sous forme de jus de "Guanabana". En Indonésie, on l'appelle "sirsak" (du néerlandais "zuurzak") ou "nangka bellanda" c'est-à-dire "jacquier hollandais" et en Malaisie, "durian belanda" soit "durian hollandais", ce qui laisse entendre que ce fruit a été intégré dans cette région par les Hollandais...)

Nom créole : 

Famille : Annonaceae - Genre : Annona - Espèce : Muricata

Descriptif succin : C'est un petit arbre de 3 à 10 m de hauteur cultivé dans les régions tropicales pour son fruit comestible, nommé également corossol. Attention à ne pas confondre avec son cousin, le corossol à chien, dont le fruit n'est pas comestible !

Origines géographiques : Le corossolier est exclusivement originaire des forêts tropicales : Caraïbe, Amérique Centrale et du Sud.

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles, d'un vert brillant, sont oblongues-lancéolées, de 10-17 × 2-7 cm, les jeunes à pubescence ferrugineuse en dessous.

Fleurs : Les fleurs apparaissent sur de gros pédicelles (de 15-20 mm de long) opposés aux feuilles. Les 6 pétales sont jaunes, charnus et épais. Les 3 pétales externes sont largement ovales, aux bords rapprochés, sans se superposerLe corossolier fleurit toute l'année.

Graines : 

Fruits : Le fruit, très gros, est constitué par la réunion des carpelles (un syncarpe). Il fait de 15 à 20 cm de long, voire jusqu'à 30 cm de long. De couleur vert foncé, il est couvert d'aréoles avec une excroissance incurvée souple. La pulpe blanchâtre est comestible et contient des graines noires, aplaties. La chair du corossol est comestible et a un goût à la fois sucré et acidulé. 

Culture et production :  Il est maintenant très abondant en forêt amazonienne principalement au Brésil et au Pérou où de nombreuses industries exploitent essentiellement son fruit mais aussi les autres parties de la plantes. Il tolère les sols pauvres mais ne supporte pas les basses températures.

Usages alimentaires : On le trouve sous forme de fruit, jus, glaces, yaourt, confitures, thé... J'ai un ami qui en fait également un très bon rhum arrangé !

Propriétés médicinales : Dans toute la Caraïbe, le bain des feuilles est traditionnellement utilisé pour calmer les nourrissons. L'infusions des feuilles est utilisée chez l'adulte comme somnifère et comme sédatif. Elle est également réputée stomachique et antispasmodique. En usage externe, des cataplasmes de feuilles sont appliqués sur les brûlures occasionnées par les coups de soleil.

Une forte prévalence de syndromes parkinsoniens atypiques dans les Caraïbes a cependant été reliée à la consommation d'infusions de feuilles d’anonacées (Annona muricata et Annona squamosa). Les graines et les feuilles de ces plantes contiennent en effet des acétogéniques et des alcaloïdes qui pourraient représenter les composés neurotoxiques impliqués dans ces maladies...

Sur le plan diététique, le corossol est riche en glucides, notamment en fructose, et il contient des quantités assez importantes de vitamine C et vitamine B1.

Goyavier

08/05/2016 14:12

Nom vernaculaire : Goyavier (à ne pas confondre avec le Goyavier de Chine ou Goyavier-fraisePsidium cattleianum, également appelé goyavier à la Réunion)

Nom créole : 

Famille : Myrtaceae - Genre : Psidium - Espèce : Guajava

Descriptif succin : Arbre de taile moyenne (mais qui peut atteindre 8m de hauteur tout de même), le goyavier est un arbre fruitier d'une grande importance économique.

Origines géographiques : Régions tropicales d'Amérique, natif des Caraïbes et de l'Amérique centrale.

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles oblongues sont couvertes d'un duvet sur la face inférieure. Elles peuvent atteindre 15cm de long et 7cm de large.

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : Il existe des variétés de goyaves jaunes ("goyave poire") ou vertes ("goyave pomme").

Culture et production : 

Usages alimentaires : Les goyaves sont consommées fraîches et peuvent être transformées en confitures, gelées et en jus de fruits. 

Propriétés médicinales : Ses feuilles, préalablement lavées, peuvent être mâchées ou servir à préparer une décoction que l'on boit en cas de diarrhée, en particulier lorsqu'on contracte la tourista.

Grenadier

28/05/2016 15:11

Nom vernaculaire : Grenadier

Nom créole : 

Famille : Punicaceae - Genre : Punica - Espèce : Granatum (le plus commun, il n'existe qu'une autre espèce : Protopunica)

Descriptif succin : C'est un petit arbre qui peut toutefois atteindre 6 m de haut et vivre jusqu'à 200 ans, son écorce est gris-beige et a tendance à se crevasser et à se desquamer avec l'âge.

Origines géographiques : Asie occidentale et probablement de la péninsule arabique ainsi que du nord de l'Afrique.

Histoire : 

  La ville de Grenade, en Espagne, doit son nom au grenadier.

Feuilles : Ses feuilles caduques sont opposées et mesurent 3 à 7 cm de long sur 1 à 2 cm de large. Dans certaines régions, il arrive que l'arbre ne perde pas ses feuilles en hiver.

Fleurs : Ses fleurs sont rouge vif et mesurent 3 cm de diamètre.

Graines : 

Fruits : Ses fruits, les grenades, contiennent, en moyenne, 600 graines pulpeuses.

Culture et production : Il est cultivé sur tous les continents, dans les zones tempérées chaudes (bassin méditerranéen, Proche-Orient, Chine, sud-est des Etats-Unis, Chili, Argentine...). S'il peut vivre vieux, il est cependant le plus productif en fruits dans ses 20 premières années de fructification.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Grenadille - Fruit de la passion (maracuja)

28/03/2016 06:30

Nom vernaculaire : Grenadille  

Nom créole : Maracudja ou Pomme-lianes (comme en Nouvelle-Calédonie)

Famille : Passifloraceae - Genre : Passiflora - Espèce : Edulis

Descriptif succin : C'est l'une des passiflores dont il existe plus de 530 espèces. Ce sont des plantes grimpantes. Leur tige peut atteindre jusqu'à 50 mètres de long. Leurs fleurs très belles et parfumées sont également appelées : fleurs de la passion. Parmis ces centaines d'espèces, notons : 

- la passiflore officinale (Passiflora incarnata), dont les parties aériennes sont connues en phytothérapie pour leur action anxiolytique et sédative. 

- la passiflore bleue (Passiflora caerulea), qui est la passiflore ornementale la plus cultivée en France métropolitaine.

- La grenadille (Passiflora edulis), qui donne un fruit comestible à la saveur acidulée, appelé fruit de la passion ou maracuja. Deux variétés de fruit sont commercialisées : la grenadille pourpre est cultivée en altitude dans des zones tempérées, la grenadille jaune, plus sensible au froid, est mieux adaptée aux pays tropicaux à basse altitude.

Origines géographiques : Paraguay, Brésil et nord de l'Argentine.

Fleur de la passion

Histoire : La passiflore était inconnue des Européens avant la découverte de l'Amérique. Le médecin botaniste espagnol Nicolas Monardes (1493-1588) fut probablement le premier à employer le terme religieux de "flos de passionis" pour la désigner car la fleur était selon lui, "précisément faite pour représenter la Passion du Christ". En effet, les missionnaires jésuites d'Amérique du Sud s'en servaient, pour représenter la Passion du Christ auprès des indigènes : son pistil, les dessins de sa corolle et diverses pièces florales ressembleraient à une couronne d'épines, au marteau et aux clous de la Crucifixion. Désolé pour ceux qui, avec Francky Vincent dans sa célèbre chanson, voyaient ce fruit comme celui de l'amour brûlant et passionné...

Feuilles : Les feuilles persistantes, de 6-13 × 8-13 cm, sont membraneuses, profondément trilobées et à marge glandulée-serrulée.

Fleurs : L'inflorescence est une cyme réduite dont la fleur centrale avorte, le pédicelle d'une fleur latérale donne une vrille et l'autre fleur se développe normalement. Le pédicelle de 4-5 cm de long porte :

3 larges bractées vertes,
5 pétales verdâtres à l'intérieur,
5 pétales blancs,
une couronne de filaments pourpres et blancs,
une colonne de 1-1,2 cm de haut (l'androgynophore) portant
les 5 étamines terminées par les anthères tournées vers le bas
puis un ovaire obovoïde de 8 mm de haut surmonté de 3 ou 4 styles blancs, unis à la base.
La fleur dans son ensemble fait de 4 à 7 cm de diamètre.

Graines : 

Fruits : Le fruit est une baie pourpre à maturité, de 3-4 cm de diamètre, pourpre profond, contenant de nombreuses graines noires, entourées d'une arille comestible. Elle est comestible et de saveur douce ; la forme flavicarpa est plus grosse, de couleur jaune et de saveur plus acide

Culture et production : La grenadille est maintenant cultivée en Inde, Sri Lanka, Nouvelle-Zélande, les Caraïbes, Brésil, Colombie, Indonésie, Pérou, Californie et Floride, Australie, Afrique de l'Est et du Sud, Mexique et Israël. La culture se fait soit sur des fils de fer tendus entre poteaux, soit sur des treilles palissées.

Usages alimentaires : Ce fruit riche en vitamine A et vitamine C est utilisé frais comme fruit ou en salade de fruits, mousse, sorbet, cocktail, jus ou sirop. On en fait également de délicieux rhums arrangés !

Propriétés médicinales : En Amérique du Sud, la grenadille a été abondamment utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l'anxiété, l'insomnie, l'asthme, la bronchite et les infections urinaires. Au Brésil, l'infusion de feuilles est utilisée comme sédatif. Aux Antilles, les feuilles sont utilisées pour le traitement de l'hypertension artérielle. 

 Il manque pour l'instant une validation scientifique objective des effets bénéfiques de Passiflora edulis. Il faut savoir que quelques effets négatifs à court terme des extraits de feuilles fraîches ont été décrits. La plante a montré une toxicité pancréatique et hépatobiliaire sur l'homme et l'animal.

Jombosier rouge - Pommier malacca

28/03/2016 06:39

Nom vernaculaire : Jambosier rouge est aussi appelée Jambose rougepomme de Malaisiepoire Malacpomme de Tahiti ou pomme canaque en Nouvelle-Calédonie... C'est au choix !

Nom créole : Malaka

Famille : Myrtaceae - Genre : Syzygium - Espèce : Malaccense

Descriptif succin : C'est un arbre, de 4 à 10 m de haut, ornemental par excellence, qui attire le regard par sa silhouette pyramidale, ses fleurs et ses fruits. Il est également cultivé pour son fruit dans beaucoup de pays tropicaux humides. A ne pas confondre avec le Pommier rose, du même genre Syzygium.

Origines géographiques : Asie du Sud-Est

Histoire : Elle atteint la Jamaïque en 1793 (avec l'aide des portugais, depuis leur comptoir de Malacca en Malaisie...) puis se répand aux petites Antilles au 19ème siècle.

Feuilles : Les inflorescences sont des grappes, portant de 2 à 12 fleurs. Les pétales sont roses à rouges, de 10-15 mm. La fleur comporte un très grand nombre d'étamines rouges (environ 500). Ses fleurs mesurent environ 6 cm et ressemblent à de petits pompons rose fuchsia. 

Fleurs : Les inflorescences sont des grappes, portant de 2 à 12 fleurs. Les pétales sont roses à rouges, de 10-15 mm. La fleur comporte un très grand nombre d'étamines rouges (environ 500). Ses fleurs mesurent environ 6cm et ressemblent à de petits pompons rose fuchsia. 

Graines : Le fruit renferme une graine brun clair globuleuse d’environ 3mm.

Fruits : Il s'agit d'une drupe comestible et parfumée, piriforme. La peau est luisante, mais légèrement irrégulière, de couleur rosâtre à rouge vif. Sa chair est très blanche, croquante et juteuse. Son goût est très doux bien qu'à peine sucré (6% de sucre pour 90% d'eau) et donc rafraîchissant. C'est un peu comme si on mangeait une pomme qui aurait goût de goyave... 

Culture et production : En Guadeloupe, on la cueille de mars à juin.

pomme malacca, malaca, malaka, jambose, poire malac, pomme de thaiti, jambosier

Usages alimentaires : (Photo : Jus fait avec les pommes malacca données par notre regretté voisin José...). Elle se consomme au "pied de l'arbre" et en jus, mais elle s'intègre facilement à de nombreuses recettes. En Asie, la pomme malacca est préparée sous forme de gelée et coulis. En Indonésie, les fleurs sont consommées en salade et en compote. En Guyane, la pomme est cuite pour confectionner des sirops. Cuite avec d’autres fruits, elle atténue leur acidité. On en fait même du vin appelé "Porto-Rico".

Propriétés médicinales : D'un point de vue médicinal, les fleurs sont utilisées contre la diarrhée.

Manguier

08/05/2016 15:13

Nom vernaculaire : Manguier

Nom créole : 

Famille : Anacardiaceae - Genre : Mangifera - Espèce : Indica

Descriptif succin : C'est un grand arbre qui peut atteindre 10 à 25 m de hauteur, avec un houppier de 10 à 20 m de diamètre. Son écorce est lisse, d'un gris-brun foncé à noir. Il est cultivé depuis fort longtemps pour ses multiples variétés de fuits savoureux.

Origines géographiques : Inde orientale et de Birmanie. 

Histoire : C'est probablement, avec le palmier-dattier, l'un des arbres fruitiers les plus anciennement cultivés ; certains cultivars sont présents en Asie depuis 4000 à 5000 ans. Il fut introduit au 16ème siècle en Afrique par les Arabes et au Brésil par les Portugais. A partir du 17ème siècle, il est largement cultivé dans tous les pays tropicaux, notamment en Afrique, à la Réunion et à l'île Maurice, aux Seychelles, aux Antilles et au Brésil.

Feuilles : Ses feuilles alternes (qui présente une disposition alternée), entières, de forme oblongue et pointue, sont persistantes. Elles peuvent mesurer de 15 à 35 cm de long sur 6 à 16 cm de large. Lorsqu'on les froisse, elles exhalent une odeur de térébenthine. Leur couleur est d'un rose orangé au début de leur croissance qui passe par une teinte rouge foncé brillant avant de devenir vert foncé à maturité.

Fleurs : Les fleurs, d'un blanc rougeâtre, sont petites et regroupées en grappes terminales de 10 à 40 cm de long.

Noyaux : Le noyau, généralement gros et aplati, contient une graine unique de grande taille (4 à 7 cm de long sur 3 à 4 cm de large et 1 cm d'épaisseur). Il est recouvert de fibres plus ou moins développées dans la chair selon les variétés.

Fruits : A la fin de la floraison, entre mars et mai en Guadeloupe, il faut de 3 à 4 mois pour que le fruit arrive à maturité. Le fruit charnu est une drupe de forme oblongue attachée à un long pédoncule, de taille variable selon les variétés, de 10 à 25 cm de long sur 7 à 12 cm de diamètre, de poids variant entre 500 gr à 2,5 kg. Sa forme peu être ronde, ovale ou réniforme. La peau lisse et mince, assez résistante, est à maturité de couleur verte, jaune ou écarlate (selon les variétés) plus ou moins tachetée de vert et de rouge, de violet ou de rose. Sa chair plus ou moins onctueuse, juteuse, sucrée et parfumée reste la plupart du temps douce comme celle d'une pêche, d'où son surnom de "pêche des tropiques". 

Culture et production : Les manguiers de semis atteignent leur pleine production vers l'âge de 10 ans (contre 3 à 4 ans pour les arbres greffés) et peuvent produire de façon rentable (en moyenne une centaine par an) durant une bonne vingtaine d'années mais l'arbre peut vivre plus de 100 ans. Le manguier est cultivé comme arbre isolé ou en vergers homogènes plus denses. En raison de son fort développement, il est rare que les densités de plantation soient supérieures à 200 pieds/ha. Seules les localisations subtropicales extrêmes autorisent 400 plants/ha.

Le bois du manguier, dont la teinte se rapproche du noyer, est utilisé en ébénisterie.

Usages alimentaires : C'est évidemment le fruit du manguier qui est consommé : la mangue. Il en existe des milliers de variétés, sélectionnées pour leur parfum, leur taux de sucre ou l'absence de fibres... Les plus connues sur les étales sont : la Kent, l'Amélie, la Tommy Atkins, la Zil, la Keit...

Propriétés médicinales : Ses feuilles sont connues, notamment au Sénégal, pour leurs propriétés antiseptiques.

Papayer - Papaye

28/03/2016 06:36

Papayer

Nom vernaculaire : Papayer

Nom créole : 

Famille : Caricaceae - Genre : Carica - Espèce : Papaya

Descriptif succin : C'est un arbre fruitier de 3 à 7 m de haut, à tronc creux et à feuillage persistant, des régions tropicales humides et sous-humides. Sa durée de vie est courte : 3 à 5 ans, mais il produit des fruits en permanence, dès sa première année. C'est en réalité une herbe géante semi-ligneuse. Son tronc droit et filiforme se termine par une large couronne de feuilles sous laquelle naissent des fleurs odorantes de couleur blanc-crème ou jaune. Le papayer est soit mâle (il fleurit mais ne donne pas de fuit) soit femelle (il fleurit et donne des fruits) ; mais les variétés sélectionnées sont hermaphrodites. Le fruit, la papaye, a la particularité de pousser directement sur le tronc.

Origines géographiques : Sud du Mexique

Histoire : Le papayer fut cultivé par les Amérindiens depuis des temps très anciens. Certaines sources indiquent qu'il aurait été introduit aux Antilles lors de la colonisation, tandis que d'autres prétendent que les Européens l'y aurait seulement découvert en 1579...

Feuilles : Les feuilles rassemblées au sommet du tronc ressemblent à celles du figuier et sont portées par un long pétiole de 40-60 (-100) cm. Le limbe palmatilobé, de pourtour subcirculaire de 50 cm de diamètre est profondément divisé en 7 (-11) lobes, eux-mêmes lobés. La face supérieure est vert clair mate, la face inférieure à pruine blanchâtre.

Fleurs : Les fleurs mâles portent une corolle blanchâtre à tube de 10-25 mm et des lobes étroits, étalés, blanc crème, ainsi que 10 étamines, 5 longues et 5 courtes.

Les fleurs femelles possèdent 5 pétales presque libres de 5 cm, contournés, étroits, tôt caduques et un pistil jaune pâle de 2-3 cm.

La floraison se poursuit toute l'année.

Graines : Les graines noires, de goût épicé, sont également comestibles.

Fruits : Le fruit, la papaye, est une baie de formes et dimensions variées, 15-40 × 7-25 cm, cauliflore (apparaissant directement sur le tronc), à pulpe orangée et graines noirâtres.

Culture et production : Le papayer est ordinairement un arbre dioïque, les pieds sont mâles ou femelles, mais il existe des types hermaphrodites (bisexués) qui sont principalement utilisés en production afin d'obtenir des fruits homogènes grâce à l'autofécondation.

Usages alimentaires : À maturité, le fruit est consommé frais, relevé par un filet de citron vert ou en salade de fruits. Encore verte, la papaye peut être consommée comme un légume, par exemple râpée puis passée à la poêle. Les jeunes feuilles peuvent être consommées comme des épinards et les graines comme vermifuge.

Propriétés médicinales : 

  La papaïne. Dès que l'on cueille une papaye verte, un latex blanc laiteux se met à couler abondamment, il s'agit d'une enzyme que l'on trouve également dans les feuilles : la papaïne. Capable de digérer les protéines, elle est utilisée par l’industrie agroalimentaire pour stabiliser la bière ou pour attendrir la viande. Les Amérindiens qui connaissaient cette propriété enveloppaient la viande crue dans les feuilles et l'attendrissaient ainsi avant de la consommer. Cet usage a longtemps été perpétué aux Antilles ; pour attendrir les lambis également. On retrouve aussi la papaïne comme complément alimentaire pour remédier aux brûlures d'estomac, ou comme pâte pour traiter les verrues et les cors ainsi que les brûlures de méduses ou de raies, car elle casse les toxines contenues dans leur venin. La papaïne trouve également des applications comme nettoyant pour la dentition et dans la fabrication de laine et de soie irrétrécissables...

En cosmétique, elle agit comme une gomme douce et naturelle, aux propriétés assouplissantes et lissantes. Elle  permet de détruire les cellules mortes de la peau sans affecter les cellules saines. Le latex de la papye verte peut aussi entrer dans la fabrication du chewing-gum.

 

Pommier cannelle

29/05/2016 14:52

Nom vernaculaire : Pommier cannelle ou Attier

Nom créole : 

Famille : Annonaceae - Genre : Annona - Espèce : Squamosa

Descriptif succin : C'est un petit arbre de 3 à 6 m de haut cultivé pour son fruit. Il ressemble assez au corossol (du même genre annona d'ailleurs).

Origines géographiques : Amérique du sud tropicale et de Afrique de l'ouest (Sahara, Mali).

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles lancéolées, simples sont alternes et de couleur vert terne.

Fleurs : Sa fleur charnue et jaunâtre donne naissance à un fruit globuleux de la forme d'une pomme de pin renflée.

Graines : La pomme cannelle est criblée de pépins ronds et aplatis noirs luisants de 1 cm de diamètre environ.

 L'huile extraite des graines est employé contre les parasites agricoles. Au Mexique, les feuilles sont frottées sur les planchers et mis dans les nids de poule pour repousser les poux.

Fruits : Son fruit appelé pomme cannelle ou atte est gros comme une pomme. Sous ses écailles dures, de vert pâle à jaune, parfois rougeâtre à maturité, se trouve une chair blanche, tendre, sucrée et parfumée (qui rappelle la cannelle, d'où son nom vernaculaire...) qui se laisse volontiers manger telle quelle. C'est un fruit de bouche par excellence, mais on en fait également de délicieux jus et sorbets.

Culture et production : Il est aujourd'hui cultivé dans la plupart des régions subtropicales : Amérique Latine, Asie du Sud et du Sud-Est (où il a été introduit dès le 16ème siècle), autour de l'océan Indien (à la Réunion entre autres, où on l'appelle "zatte"), de l'océan Pacifique (en Nouvelle-Calédonie, le long des routes et en milieu sauvage) et bien entendu dans les Antilles.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

 

Pommier rose

29/05/2016 15:34

Nom vernaculaire : Pommier rose ou Jamrosat

Nom créole : 

Famille : Myrtaceae - Genre : Syzygium - Espèce : Jambos

Descriptif succin : Arbre à fruits, qui peut atteindre 15 m de hauteur, et qui apprécie les climats chauds et humides. A ne pas confondre avec le Jombosier rouge, qui donne la pomme Malacca, du même genre Syzygium.

Origines géographiques : Inde et Malaisie.

Histoire : Il fut introduit en Jamaïque en 1762, d'où il gagna ensuite l'archipel caribéen. Servant à l'époque d'ombrage aux plantations de caféiers et de cacaoyers, cet arbre de 7 à 12 m de haut déploie une couronne dense et souvent plus large que haute.

Feuilles : Ses feuilles opposées, lancéolées et atténuées aux extrémités sont épaisses et rigides.

Fleurs : Ses fleurs, mellifères produisent un nectar utilisé par les abeilles pour fabriquer le miel, à Cuba notamment), couleur ivoire sont groupées par 4 ou 5. Chacune d'elle ressemble à un popon de 5 à 10 cm de diamètre.

Graines : L'intérieur du fruit, creux, laisse apparaître 1 à 4 graines libres (comme dans un grelot), ronde et brunes.

Fruits : Le fruit rond, la pomme-rose, est recouvert d'une peau fine et lisse, de couleur jaune pâle. Sa pulpe jaune craque sous la dent. De saveur douce, elle rappelle celle de la rose (d'où son nom).

Culture et production : Sa culture concerne maintenant l'ensemble des zones tropicales et subtropicales.

Usages alimentaires : La pulpe se mange fraîche, cuite avec d'autres fruits, en gelée et en punch.

Propriétés médicinales : 

   

Sapotillier

29/05/2016 15:53

Nom vernaculaire : Sapotillier

Nom créole : 

Famille : Sopotaceae - Genre : Manikara - Espèce : Zapota

Descriptif succin : C'est un arbre fruitier de taille moyenne qui peut atteindre 6 mètre de haut et dont le tronc ne dépasse pas 80 cm de diamètre.

Origines géographiques : Caraïbes et de Amérique centrale ; il s'est par la suite répandu en Afrique et en Asie.

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles persistantes disposées en spirale sont elliptiques et mesurent 20 cm environ.

Fleurs : 

Graines : Le fruit contient de 3 à 12 graines marrons, dures, avec un côté blanc ouvert se treminant par un petit crochet.

Fruits : Son fruit, la sapotille, rond ou ovale, globuleux, de 5 à 8 cm de diamètre est comestible.  Il est appelé chiku ou chikoo dans certains pays.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : 

Cet arbre fournit un bois de haute qualité utilisé en ébénisterie. Il fournit également le chicle qui est une sorte de latex blanc utilisé autrefois dans la fabrication de chewing-gum. Les Mayas qui savaient déjà tirer profit du sapotillier fabricaient des balles à jouer avec ce latex blanc...

Tamarinier - Tamarin

28/03/2016 06:13

tamarin, tamarinier

Nom vernaculaire : Tamarinier nommé également "Tamarin bord de mer" aux Antilles. 

 Attention à ne pas confondre : on appelle aussi "tamarin" aux Antilles le fruit du néflier des Indes (Vangueria madagascariensis).

Nom créole : 

Famille : Caesalpiniaceae - Genre : Tamarindus - Espèce : Indica (seule espèce connue de Tamarindus)

Descriptif succin : De croissance lente mais d'une grande longévité, il est constitué d'un système racinaire envahissant, d'un tronc court, et d'un feuillage dense, vert/vert de gris, arrondi à la cime. Il mesure généralement entre 20 et 25 mètres. Il est couramment planté pour l'ombre qu'il produit.

Origines géographiques : Est de l'Afrique pour les uns, de Madagascar ou de l'Inde pour les autres, le fait est qu'il est aujourd'hui partout présent dans les zones tropicales et même sahéliennes.

Histoire : 

Feuilles : 

Fleurs : Le tamarinier produit de jolies grappes tombantes de petites fleurs rose pâle veiné de rouge.

Graines : 

Fruits : Il offre ses fruits sous la forme de grosses, larges et épaisses gousses bosselées, renfermant des graines entourées par une pulpe brune comestible. Ce fruit aux multiples vertus est connu sous le nom de tamarin, de l'arabe تمر هندي tamr hindiyy, signifiant "datte indienne". La saveur de sa chair est acidulée. En Guadeloupe (comme en Amazonie), il est consommé nature (on casse la coque, suce la chair et recrache les pépins) ou avec un peu de sucre ; les enfants en raffolent...

Culture et production : 

Usages alimentaires : Le fruit peut être consommé en jus ou en sirop également (pour le punch). Mais partout dans le monde, il est préparé de différentes manières :

- Égypte : séché en infusions froides, mélangé à des fleurs d'hibiscus.
- Inde : Il entre dans la composition de plusieurs massalas.
- Île Maurice : il sert à la préparation de plusieurs chutneys et sauces. Sa pulpe est aussi utilisée pour faire briller les ustensiles en cuivre !
- Mexique et Amérique latine : il entre dans la composition du tamarindo, une confiserie salée, acide et fortement pimentée.
- ïle de la Réunion : il sert notamment à faire des sirops, du rhum arrangé, des confiseries salées, acide et fortement pimentée ou encore du jus.
- Thaïlande, Cambodge, Birmanie : il entre dans la composition de plusieurs plats et sauces piquantes et est préparé en confiserie (comme au Vietnam et en Nouvelle-Calédonie).
- Sénégal : utilisé comme condiment dans les préparations à base de poisson, comme le thiéboudienne.
- Niger, Burkina Faso et Mali : Il est utilisé pour la préparation d'un sirop composé du tamarin, de l'eau et du sucre.
- Turquie : il est consommé en jus glacé nommé sorbet (Demirhindi şerbeti).
- Et il est encore consommé de maintes façons à Mayotte, en Iran, ou à Madagascar, par exemple.

Propriétés médicinales : Mais sa pulpe est également connue pour ses effets laxatifs (il est d'ailleurs utilisé dans la composition de certains médicaments). Et l'écorce du tamarinier est employé dans le traitement de l'asthme.

 Il est prisé pour son bois, résistant, servant à la réalisation de meubles et comme matériau de construction.

Objets: 1 - 16 Sur 16

Les plantes à vertus thérapeutiques

Aloe vera

29/05/2016 16:50

Nom vernaculaire : Aloe vera

Nom créole : Alwè ou  Lalwè

Famille : Aloeaceae - Genre : Aloe - Espèce : Vera

Descriptif succin : Plante vivace aux feuilles persistantes, aux racines peu profondes, poussant en touffes et même en colonies, en raison de son aptitude à produire des drageons.

Origines géographiques : Non déterminée avec précision, mais à priori plutôt du moyen-orient ou de l'Asie du sud.

Histoire : L'aloe vera est connue depuis l'Antiquité en Mésopotamie, dans l'Egypte des pharaons et dans la Grèce Antique. On pense que ce sont les Espagnols et les Hollandais qui auraient apporté les premiers plants d'aloès en Amérique et aux Antilles aux 16 et 17 èmes siècles.

Feuilles : On le reconnaît à ses feuilles épineuses érigées, de vert pâle à glauque (parfois tachetée de blanc) qui peuvent atteindre 60 à 80 cm de haut sur environ 10 cm de large. Elle est considérée comme une plante dépolluante.

Fleurs : Ses fleurs jaunes ou oranges sont disposées en épis. 

Graines : 

Fruits : Le fruit est une capsule.

Culture et production : Les principaux pays producteurs de gel d'aloe vera sont le Mexique, la République dominicaine et le Venezuela. L'Asie (Chine, Thaïlande) et l'Australie fabriquent l'essentiel du reste des produits commercialisés dans le monde.

Usages alimentaires : Petit à petit apparaissent des boissons à base d'aloe vera.

Propriétés médicinales : Cela fait près de 5000 ans que cette plante est utilisée en cosmétique, et les industriels d'aujourd'hui ne cessent d'en vanter les vertus, en particulier pour lutter contre le vieillissement. Mais elle surtout connue en Guadeloupe pour apaiser les plaies et les brûlures. En effet, le "gel" contenu dans ses feuilles diminuerait le processus inflammatoire et accélérerait la cicatrisation.

Mais il semble falloir relativiser les innombrables vertus prêtées à l'aloe vera : le gel est constitué à 99% d'eau et à un PH de 4.5, proche de celui de la peau. Les études réalisées sont manifestement souvent critiquables et ne justifieraient pas, par exemple, les dizaines de milliards de dollars que représentent le marché des produits à base d'Aloe vera...

 

Armoise

08/05/2016 18:02

Nom vernaculaire : Armoise commune ou Armoise citronnelle également appelé Armoise Vulgaire

Nom créole : 

Famille : Asteraceae - Genre : Artemisia - Espèce : Vulgaris

Descriptif succin : Plante herbacée vivace de 60 cm à 2 m de haut. Parfois cultivée comme ornementale, cette plante est appréciée pour son superbe feuillage découpé. Elle est aussi appelée "herbe aux cent goûts", "herbe de la Saint-Jean", "artémise", "herbe royale", "remise"... Attention : ces noms vernaculaires peuvent également désigner d'autres espèces.

Origines géographiques : 

Histoire : Plante connue depuis l'Antiquité, les Gaulois la nommaient "ponema", mais le nom du genre vient du latin, du nom latin de la déesse Artémis, qui avait aussi pour rôle de protéger les femmes malades. Artemesia Vulgaris est aussi appelée « herbe de feu ». Ce nom lui a probablement été donné parce qu'on portait l'artemise en chapelets (associé à la verveine) lors de la Fête de la Saint-Jean au Moyen Âge. Ceci a encore été attesté jusqu'au 16ème siècle en Allemagne. On regardait à travers des gerbes/bouquets de pieds-d'alouette en portant ce chapelet le feu de Saint Jean. Ceci était censé protéger les yeux et la santé en général pendant toute une année. En partant de la fête, ils jetaient le chapelet dans le feu en disant « que toute ma malchance brûle avec ceci ».

Feuilles : Son feuillage est vert foncé, ses capitules duveteux sont serrés et très abondants sur les branches. Ses feuilles sont basales, longuement pétiolées et pennées de 5 à 8 cm de long.

Fleurs : Ses fleurs jaunâtres ou pourprées avec une odeur forte (voire désagréable pour certains). La floraison a lieu de juillet à octobre. Les feuilles froissées dégagent une odeur similaire à celle de l'absinthe.

Graines : 

Fruits : Les fruits sont des akènes sans aigrette et mesurent 2 mm, une seule plante peut en produire plusieurs dizaines de milliers.

Culture et production : 

Usages alimentaires : L'armoise était utiliser autrefois pour attendrir les volailles dont la chair était trop coriace. Elle aromatisait la bière ou on la farcissait dans la dinde. Aujourd'hui, elle vient parfumer les volailles, mais aussi les gâteaux salés ou sucrés. Ses jeunes pousses sont tendres et sucrées et peuvent être utilisées dans les salades ou dans les apéritifs.

Propriétés médicinales : L'armoise est une plante analogue à l’absinthe (artemisia absinthum). Ainsi présente-t-elle à forte dose un caractère toxique. Plusieurs propriétés lui sont néanmoins reconnues : tonique, fébrifuge, antispasmodique, vermifuge et stomachique. En infusion, elle régularise le cycle des menstruations à la ménopause. On l'utilise aussi pour soigner les infections urinaires.

 Le nom de la ville de Tchernobyl, ou plutôt чорнобиль (tchornobylj) en ukrainien, désigne l'Armoise, en particulier l'armoise ordinaire (Artemisia vulgaris). Il vient de tchorno = noir et bylj = herbe.

Citronnelle

07/05/2016 17:31

Nom vernaculaire : Citronnelle

Nom créole : 

Famille : Poaceae - Genre : Cymbopogon - Espèce : Citratus

Descriptif succin : C'est une plante herbacée, vivace par ses rhizomes, cultivée pour ses tiges et feuilles aux qualités aromatiques (à goût de citron).

Origines géographiques : Probablement d'Asie, certains disent du sud de l'Inde, "origine inconnue" sur Wikipédia.

Histoire : 

Feuilles : De longues feuilles linéaires, dressées (de 90cm à 2m de long), à bords rugueux et coupants, et de couleur vert bleuté assez pâles. Ses tiges sont creuses, bulbeuses à la base, enveloppées dans la gaine des feuilles. 

Fleurs : 

Graines : 

Multiplication : Récupérer des tiges (les plus vertes). En plonger une à trois dans un grand verre d'eau avec une micro goutte d'engrais liquide et laisser à l'ombre. De petites radicelles viendront se former au bout d'une dizaine de jours. On peut la multiplier également par division de touffes que l'on replante. 

Culture et production : Elle est cultivée dans toutes les régions tropicales ou presque...

Usages alimentaires : La base de ses tiges fraîches, ciselées en rondelles, sert pour aromatiser les crudités, salades, marinades, potages, etc. On utilise également ses feuilles pour parfumer le thé à la menthe (au Maroc). Mais les asiatiques en sont certainement les plus grands consommateurs. Elle se marie bien avec le gingembre, la noix de coco, l'ail, l’échalote et le piment.

Propriétés médicinales : Plante contenant du citronellol, elle est utilisée en aromathérapie, et ses propriétés sont nombreuses et variées en fonction de la variété. Elle a entre autres la qualité d'être insectifuge (contre les moustiques ou la mouche charbonneuse, mais les tests ont démontré que ses effets restent limités néanmoins). A dose raisonnable, aucune contre-indication ne lui est connue.

Curcuma

07/05/2016 15:25

Nom vernaculaire : Curcuma

Nom créole : 

Famille : Zinziberaceae - Genre : Curcuma - Espèce : Longa

Descriptif succin : C'est une plante herbacée rhizomateuse vivace de la même famille que le gingembre. 

Origines géographiques : 

Histoire : Son nom provient du sanskrit "kunkuma", "kourkoum" en arabe ou "karkom" en hébreu. Il est connu en occident depuis le début de l'Antiquité. Au 18ème siècle, le curcuma, sous son nom Terra merita ou safran des Indes, est importé en Europe par les grandes puissances navales (Hollande, Royaume-Uni, Portugal et France).

Feuilles : 

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : Il est largement cultivé en Inde mais aussi, dans un moindre degré, en Chine, à Taïwan, au Japon, en Birmanie, en Indonésie et en Afrique.

Usages alimentaires : On utilise le rhizome séché et réduit en poudre comme épice qui entre couramment dans les mélanges d'épices de la cuisine indienne, en particulier le curry, mais aussi le mukhavas (mélange indien de graines prises en fin de repas pour favoriser la digestion), le colombo antillais, le ras-el-hanout du Maghreb. Il est très utilisé également dans les cuisines réunionnaise, thaïe et cambodgienne.

Pour préparer la poudre, il faut faire bouillir le rhizome, ôter sa peau, le faire sécher au soleil, puis le moudre ; il a alors perdu les 3/4 de son poids. Sa saveur est poivrée et très aromatique.

Propriétés médicinales : Le curcuma est reconnu dans les médecines traditionnelles et en Occident pour se propriétés antioxydantes. Il aide l'organisme à lutter contre le stress et à maintenir l'efficacité des défenses naturelles. Il est également utilisé depuis longtemps comme anti-inflammatoire par la médecine ayurvédique indienne (pratique hindoue très spiritualisée). Il est probablement l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.

Mais il peut également jouer un rôle dans la prévention contre certains cancers (poumon, côlon, du sein ou du rein). Le principe actif du curcuma, la curcumine, est l'objet de recherches actives car efficace. Et la pipérine (du poivre) décuple encore l'activité thérapeutique du curcuma !

Doliprane

07/05/2016 15:03

Nom vernaculaire : Doliprane ou Menthe de l'Himalaya

Nom créole : 

Famille : Labiaceae - Genre : Colquhounia - Espèce : Coccinea

Descriptif succin : Plante vivace arbustive (hauteur : 2 à 3 m) à feuillage persistant, attrayant pour sa floraison tardive aussi bien que pour son feuillage.

Origines géographiques : Hymalaya, Chine.

Histoire : La doliprane a été introduite vers 1850 en Europe.

Feuilles : Les grandes feuilles opposées, de 20 cm de longueur pour 5 cm de large sont très élégamment feutrées, et régulièrement dentelées. Elles sont aromatiques et dégagent lorsqu’on les froisse, une odeur qui rappelle l’ananas.

Fleurs : Les fleurs sont disposées en verticilles denses, à l’apex et à l’aisselle des feuilles hautes. Les fleurs de 2 cm de long, sont tubulaires, et s’ouvrent en deux lèvres. La corolle rouge, parfois rosée est maculée de flammèches jaune.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : Colquhounia coccinea est appelée parfois la plante doliprane. Les préparations à base de feuilles remplacent le paracétamol et ont un effet sur les états fébriles, sur la douleur telle que les maux de tête et de dents, la fièvre, les céphalées et la grippe !

Graines en bas feuilles

08/05/2016 14:27

Nom vernaculaire : Graines-en-bas-feuilles

Nom créole : Graines-en-bas-feuilles-vert, Quinine créole, Derrière dos

Famille : Phyllanthaceae - Genre : Phyllanthus - Espèce : Niruri

Descriptif succin : C'est une petite herbe annuelle à tiges dressées, de 30 à 60 cm de hauteur. Après écorchure, la tige laisse échapper un latex translucide. Elle se ramifie rapidement pour laisser place à des sortes de tiges composées à folioles alternes.

Origines géographiques : Amérique tropicale et Antilles.

Histoire : 

Feuilles : Les feuilles, à petit pétiole, sont alternes, simples, fragiles, glauques.

Fleurs : Les fleurs femelles, petites, 2 mm de long, blanchâtres au cœur jaune, possèdent 5 sépales axillaires. Les fleurs mâles, 0,5 mm de long, possèdent 3 étamines sessiles.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production :  Elle croît dans les zones côtières des régions tropicales.

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : La décoction de la plante entière dans un demi-litre d’eau bouillante pendant 10 minutes, additionnée d’un gros grain de sel de cuisine, serait efficace contre les maux de ventre, les coliques, et les gargouillements intestinaux.

Les indiens Caraïbes de la Dominique l'utilisaient en infusion abortive (qui provoque l'avortement) ainsi qu'en infusion contre la fièvre et la diarrhée. Elle s'utilise aussi en cas de trouble hépatique ou en cas de rétention d'eau.

Herbe a pic

28/05/2016 15:48

Nom vernaculaire : Herbe à pic ou Tabac à diable

Nom créole : Zeb a pik

Famille : Asteraceae - Genre : Neurolaena - Espèce : lobata

Descriptif succin : Il s'agit d'une plante herbacée érigée arbustive de 2 à 4 m de haut.

Origines géographiques :  Antilles et Amérique centrale.

Histoire : 

Feuilles : Elles sont alternes lancéolées, irrégulièrement dentées, laissant une trace jaune quand on les touche.

Fleurs : Petites et jaunes.

Graines : 

Fruits : Le fruit est un akène (fruit sec à une graine, comme le gland) brunâtre.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : Connue depuis des millénaires des Amérindiens, elle est utilisée par la médecine traditionnelle des Mayas Quiché du Guatemala. Comme dans la Caraïbe, ils l'utilisent pour lutter contre les fièvres, les rhumes et les toux. En Guadeloupe, elle fait également partie intégrante de la pharmacopée locale. Elle est traditionnellement conservée en macération dans le rhum (une bonne dizaine de feuilles)... Attention, il paraît que c'est très amer, voire pas bon du tout !

Un laboratoire de Gourbeyre, PhytObôkaz, la produit même en sirop, sous le nom de Virapik, vendu dans certaines pharmacies guadeloupéennes.

Mais ses propriétés semblent beaucoup plus importantes encore, elle serait effectivement un antiviral vis-à-vis des rhinovirus (grippe, dengue), elle inhiberait aussi les virus à ARN et même la réplication du HIV en bloquant le transfert du HIV des cellules dendritiques aux lymphocytes. Elle serait par ailleurs analgésique, antipaludéenne, anti-ulcéreuse anti-inflammatoire, analgésique et antidiabétique. Rien que ça ! Elle fait actuellement l'objet de nombreuses études...

Et au jardin, la macération obtenue à partir de l'herbe à pique est aussi un excellent insecticide naturel pour la protection des végétaux.

Herbe à tension

28/05/2016 17:04

Nom vernaculaire : Herbe à tension, Plante crevette 

Nom créole : Zeb tension

Famille : Acanthaceae - Genre : Justicia (qui doit son nom au botaniste écossais James Justice, du 18ème siècle)  - Espèce : secunda vahl (il existe environ 420 espèce de Justicia, mais en ce qui concerne l'herbe à tension, il me semble bien que ce soit cette espèce qui soit concernée). 

Descriptif succin : Arbrisseau vivace, très ramifié à l'aspect ligneux de 1,5 m de haut , articulés de tiges noirâtres avec des nœuds importants, peu ramifiés.

Origines géographiques : 

Histoire : 

Feuilles : Elliptiques-ovales à ovales de 10 cm de long, elles libèrent une couleur rose à rouge lorsqu'on les fait bouillir.

Fleurs : Ses inflorescences caractérisées par des bractées florales écailleuses colorées le font également surnommer "plante crevettes".

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : Les parties utilisés dans la médecine traditionnelle sont les feuilles et les brindilles, utilisé dans les boissons. Elles sont utilisées comme expectorant, sédatif nerveux, anti-inflammatoire, cicatrisant et hémostatique (qui arrête les saignements). Comme son nom créole l'indique, en infusion, elles contribuent à faire baisser la tension artérielle.

 

Menthe

28/05/2016 15:28

Nom vernaculaire : Grosse menthe

Nom créole : 

Famille : Lamiaceae - Genre : Hyptis - Espèce : Suaveolens

Descriptif succin : Plante d'environ 2 m de haut, cultivée pour ses vertus médicinales et aromatiques.

Origines géographiques : Régions tropicales et semi-tropicales d'Amérique.

Histoire : 

Feuilles : Ovales, échancrées et pointues.

Fleurs : Pourpres ou blanche.

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : La menthe préfère des sols plutôt riches et bien humides car elle craint la sécheresse. Elle peut se bouturer, se semer et être replantée grâce à ses stolons (fragments de racines). Si l'on n'y prend garde et qu'elle apprécie le sol dans lequel elle se développe, elle peut même devenir envahissante.

Usages alimentaires : Le Chan (autre nom de Hyptis Suaveolens) est utilisé communément comme une boisson rafraîchissante, en laissant les graines s'imbiber dans l'eau et en rafraîchissant le mélange. Certaines préparations requièrent l'ajout de citron ou d'autres agrumes (citrus) pour parfaire le goût. 

Des études ont montré son effet insecticide. Les feuilles et les graines séchées sont moulues en poudre, cette poudre est ensuite étendue sur les grains, pour les conserver.

Propriétés médicinales : Elle stimule l'appétit et facilite la digestion, peut soigner la toux, les rhumes, dégager les voies respiratoires :

- En infusion, une dizaine de feuilles pour une tasse ;

- En inhalation, une poignée de feuilles pour un demi-litre d'eau (on peut y associer de la citronnelle, du basilic ou des feuilles de bois d'inde).

Le Chan est aussi utilisé traditionnellement comme traitement en cas de diarrhée.

Thé pays

29/05/2016 16:12

Nom vernaculaire : Thé pays

Nom créole : té péyi

Famille : Scrophulariaceae - Genre : Capraria - Espèce : Biflora

Descriptif succin : Plante herbacée vivace, de 0.8 à 1.5 m de haut, à tige ligneuse, mellifère.

Origines géographiques : Pas franchement déterminée en l'état actuel de mes recherches, mais on la rencontre en Amérique et Afrique tropicale, Inde et Asie du Sud-Est.

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles sont alternes, ovales et dentelées aux extrémités.

Fleurs : Les fleurs sont composées de 5 pétales de couleur blanche, disposées à l'aisselle des feuilles.

Graines : Nombreuses dans chaque capsule.

Fruits : En forme de capsule.

Culture et production : 

Usages alimentaires : 

Propriétés médicinales : Très populaire, il est couramment cultivé dans les jardins guadeloupéens comme plante médicinale. 

Les Caraïbes de la Dominique utilisaient cette plante en décoction comme antidiarrhétique. De nos jours, l'infusion de la plante entière est utilisée pour ses propriétés digestives, contre les rhumes (avec du miel) ou les encombrements bronchiques et, en usage externe, associée à de l'huile de ricin, pour soulager les entorses. Son suc (jus isu des feuilles) est également un antiseptique oculaire.

En Martinique, on lui attribue d'autres vertus encore : en infusion, contre l'hypertension, la grippe et la fièvre.

 Attention ! Il est recommandé d'utiliser cette plante de manière dosée et non prolongée.

Yapana

29/05/2016 16:28

Nom vernaculaire : Yapana ou Ayapana

Nom créole : 

Famille : Asteraceae - Genre : Ayapana 

Espèce : Triplinervis (Synonymes : Eupatorium Ayapana, Eupatorium Triplinerve)

Descriptif succin :  C'est une plante qui pousse jusqu'à 30 cm de hauteur.

Origines géographiques : Amérique Latine. Elle fut ensuite introduite dans de nombreux pays tropicaux (y compris dans les Antilles ou à la Réunion).

Histoire : 

Feuilles : Ses feuilles mesure de 6 à 8 cm et sont de couleur verte, sa tige est de couleur rose/violet.

Fleurs : 

Graines : 

Fruits : 

Culture et production : 

Usages alimentaires : Couramment utilisée pour faire une boisson tonique.

Propriétés médicinales : Ce ne pourrait être qu'une simple plante d'ornement mais ses vertus médicinales sont nombreuses, les Indiens d'Amérique du sud furent les premiers à l'utiliser :

- Les feuilles et les tiges aident à lutter contre de nombreuses pathologies digestives comme les maux d'estomac, les diarrhées chroniques et les coliques.

- C'est également un excellent dépuratif (qui élimine les toxines).

- Les Indiens l'utilisaient également en pâte (feuilles écrasées) pour une utilisation externe sur les plaies et les hémorragies.

- Pour les hémorragies internes, les morsures de serpent et les vomissements, ils faisaient un jus à bas de feuilles et le buvaient.

- C'est aussi un bon sédatif (qui agit contre la douleur, l'angoisse, l'insomnie) pour les plaies et les ulcères.

- Au Brésil, en y ajoutant du miel, ce breuvage devient efficace contre la toux et les maux de gorge, les bronchites, et même l'angine de poitrine. Elle permet aussi de lutter contre la fièvre, la grippe, la pneumonie et la fièvre jaune.

- ...

Bref, le yapana est véritablement une plante à avoir dans son jardin !

Objets: 1 - 11 Sur 11